Les candidatures pour le CE – Congrès de Lyon 2023

Les candidatures pour le CE – Congrès de Lyon 2023

Sophie Bernard (PU, Université Paris Dauphine, IRISSO)
Je suis professeure de sociologie à l’Université Paris Dauphine et chercheuse à l’IRISSO. Spécialisée en sociologie du travail et de l’emploi, je travaille actuellement sur le brouillage des frontières entre travail indépendant et travail salarié, dont une enquête récente sur les chauffeurs Uber. J’ai toujours eu à cœur de prendre ma part en matière de responsabilités collectives. Au niveau de mon établissement et de mon laboratoire d’abord : je suis actuellement co-responsable du Master de sciences sociales, je siège au CFVE, je fais partie de l’équipe de direction de l’IRISSO, où je suis aussi co-responsable de l’axe travail. Au niveau national également : j’ai notamment été membre du CA de l’ASES et j’ai siégé au CNU.

C’est dans la continuité de ces engagements collectifs que s’inscrit ma candidature au CE de l’AFS et au poste de co-présidence (si nous sommes élu.e.s, nous présenterons une candidature commune avec Cédric Lomba). Membre du bureau du RT 25 depuis 2011, je souhaite aujourd’hui m’investir davantage dans l’AFS qui joue un rôle structurant pour notre discipline et dont je salue les initiatives, comme la charte pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes. Très impliquée dans la direction de thèses, je suis particulièrement intéressée par l’animation de l’Observatoire de l’emploi en sociologie, mais je m’investirai dans tous les chantiers en cours et j’aurai surtout à cœur de promouvoir la discipline et de la défendre quand ce sera nécessaire.
Marianne Blanchard (MCF, Université Toulouse Jean Jaurès (INSPE), CERTOP)
Maîtresse de conférence en sociologie, je suis rattachée depuis 2013 à l’INSPE Toulouse-Occitanie-Pyrénées et j’interviens essentiellement dans la préparation au CAPES de sciences économiques et sociales. Côté recherche, je suis chercheuse au CERTOP et membre associée du CEREQ. Mes travaux portent essentiellement sur la sociologie de l’éducation (enseignement supérieur, trajectoires étudiantes). J’ai tout récemment soutenu mon HDR sur l’orientation vers les filières scientifiques. En ce qui concerne l’AFS, je suis membre du bureau du RT4 (éducation) depuis plusieurs années, et je souhaiterais au sein du CE m’investir dans l’organisation d’un futur congrès, ainsi que dans l’animation de la revue Socio-Logos
Hugo Bréant (Chargé d’études, Ministère de la Justice (DPJJ), Laboratoire Dysolab, ICM)
Depuis près de 15 ans, je mène des recherches sur les mobilités (inter)nationales et les inégalités dans les parcours, notamment de jeunes. J’ai progressivement intégré 2 RT, dont j’ai été un temps co-responsable (RT22 Parcours de vie) ou membre du bureau (RT 50 Socialisations).De 2016 à 2023, j’ai connu un parcours désormais classique, assigné à toute une génération de docteur·es abandonné·es par 15 ans de politiques destructrices (depuis la LRU jusqu’à la LPR) : la carrière de précaire, alternant postdocs prestigieux, chômage et boulot alimentaire. Déclaré périmé (+ de postdoc 3 ans après la thèse), j’ai fait le choix de quitter l’Univ., mais pas la recherche. Je suis devenu sociologue au sein de la DPJJ.

Aujourd’hui, j’aimerais prolonger mes engagements collectifs passés et actuels (collectif des précaires de Rouen et bureau de l’ASES) dans la défense d’une discipline attaquée, de métiers précarisés et d’étudiant·es toujours plus oublié·es. Au sein du CE, je souhaiterais m’associer à la vie collective de l’AFS (site/réseaux, groupe Outre-mer, Obs. de l’emploi), mais surtout engager 2 chantiers pour développer une sociologie « hors les murs » : participer aux réflexions collectives sur la diffusion des recherches au-delà du seul espace académique (université populaire, agora des savoirs, etc.) et surtout initier un groupe de travail sur les métiers de la socio hors de l’Univ., pour aider les docteur·es sans poste à poursuivre leur métier dans des conditions décentes.
Sylvaine Conord (MCF – Université Paris Nanterre)
Je suis maîtresse de conférences en sociologie à l’université Paris Nanterre et j’ai soutenu récemment mon HDR sur la Photographie sociologique à l’université d’Évry Paris Saclay. Je suis membre de l’UMR LAVUE (CNRS 7218) et associée au CPN, Centre Pierre Naville. Je suis également photographe professionnelle et la photographie est placée au coeur de toutes mes recherches et de mes enseignement depuis de nombreuses années. Je la considère comme un véritable instrument de recherche aux multiples facettes que j’ai explorées particulièrement en sociologie urbaine. J’ai une expérience des responsabilités collectives au sein de mon département et de mon laboratoire et dans le monde associatif. J’assure la Présidence de l’association ARPIA qui a pour objectif d’animer des échanges entre publics universitaires et extérieurs sur le thème de l’image photographique et filmique. Je souhaite m’investir au sein de l’AFS au niveau de l’organisation des activités dont le congrès, des échanges entre collègues en termes de communication, et de la valorisation de la recherche sociologique sous tous ses aspects.
Antoine Dain (Doctorant/ATER – Aix-Marseille Université / Université Paris Cité)
Membre du CE de l’AFS depuis le congrès d’Aix, où je faisais partie du comité local d’organisation, je renouvelle cette année ma candidature au CE afin de poursuivre le travail engagé. Outre l’organisation des congrès, je me suis notamment investi dans le groupe de travail en charge de la coordination avec les RT, et j’ai pu aider à dépanner certain·es d’entre vous pour divers problèmes avec le site de l’AFS (dépôts de communication, droits d’administration…). Toujours depuis 2019, je suis également membre du bureau du RT5, au sein duquel j’ai contribué à l’écriture des appels et à la sélection des communications pour les congrès. À la rentrée, je soutiendrai ma thèse, qui s’inscrit à l’articulation de la sociologie du travail, des parcours de vie et de la mobilité sociale ; et je serai en poste d’ATER à l’université Paris Cité. Ayant rejoint le CE en tant que doctorant, je souhaite désormais porter également la voix des jeunes docteur·es.
Alizée Delpierre (Post-doc – CSO)
Attendant tous les deux ans avec impatience le moment du congrès de l’AFS, je suis aujourd’hui très enthousiaste de me porter candidate pour rejoindre l’équipe du CE. Spécialisée sur les rapports de domesticité, mes travaux sont plus généralement à la croisée de la sociologie du travail, des inégalités et des rapports de domination, et plus récemment, des politiques publiques d’activation du marché de l’emploi, objet du post-doctorat que je termine. J’ai jusqu’à présent participé à plusieurs RT qui traitent de ces thématiques, mais sans avoir fait activement partie d’un bureau. J’aurai plaisir à m’investir tant au sein d’un RT, que dans l’organisation des congrès, dans les liens avec les associations internationales ou encore dans la revue Socio-logos.

J’aimerais aussi contribuer à agir sur trois éléments qui me tiennent à coeur :

– Celui de la lutte contre la dégradation générale de la recherche et de l’enseignement supérieur, en réfléchissant aux nouveaux modes d’action que nous pourrions mettre en oeuvre, et en insufflant de l’optimisme dans notre capacité collective à le faire;
– Celui des vécus de notre travail, qui découlent en partie de cette dégradation, en incitant à : prendre la parole sur les maux qui peuvent toutes et tous nous concerner à chaque étape de la carrière; à exprimer aussi les rapports de domination (de statuts, mais aussi, de classe, de genre, de race, de handicap et d’autres) qui se jouent entre collègues; et à imaginer comment nous pourrions gagner en solidarité dans notre quotidien de travail -par exemples, inviter les laboratoires à former des groupes d’échange sur le bien-être au travail, mettre en place un système de garde d’enfants ou de crèches à l’AFS et lors d’autres événements, collectiviser nos supports de cours sur une plateforme dédiée…;
– Celui de la valorisation de la recherche hors du monde académique, qui interroge plus largement la place de la/du sociologue dans la cité, et qui peut se décliner de façon très diversifiée : selon les lieux de transmission de la sociologie -et donc les publics associés (médias, organismes privés (à but lucratif ou associatif), festivals, librairies, médiathèques, établissements scolaires…); et selon les formats de diffusion de la sociologie (télé, radio, podcast, BD, théâtre, cinéma, danse et autres arts du spectacle vivant). Nous pourrions imaginer comment collectiviser et partager nos expériences à cet égard, mais aussi pourquoi pas, réfléchir à monter un groupe de travail qui établisse des liens concrets avec des passeur·es de connaissance du monde artistique, médiatique, associatif, scolaire, et autre.
Emmanuelle Guittet (MCF Université Sorbonne Nouvelle – Cerlis)
Je suis maîtresse de conférences à la Sorbonne Nouvelle et membre du Cerlis, et mène un ensemble de recherches qui s’inscrivent en sociologie de la culture et des loisirs, du travail et du numérique. Après 8 ans de participation à l’animation du RT14 « Sociologie des arts et de la culture », dans lequel je me suis beaucoup investie, et à un ensemble de collectifs en tant que doctorante puis jeune chercheuse, je souhaite aujourd’hui rejoindre le CE de l’AFS.

L’animation des collectifs de recherche est une dimension de la vie académique qui me tient particulièrement à coeur. J’aimerais donc participer à rendre possible ces moments d’échange et de mise en commun de nos travaux qui ne pourraient pas se tenir sans le travail de celles et ceux qui les organisent. Je suis donc intéressée notamment par une participation à l’organisation du prochain congrès ou aux échanges avec les RT.

La défense de notre discipline me semble un enjeu incontournable, tant vis-à-vis des attaques extérieures répétées qu’elle subit que de ce qui peut fragiliser notre milieu de l’intérieur en en faisant un milieu qui ne serait pas accueillant pour toutes et tous. Ainsi, une participation au comité VSS ou au comité éthique m’intéresserait également.
Antoine Hardy (Doctorant, Université de Bordeaux, Centre Emile-Durkheim)
Je suis en 3ème année de thèse au Centre Emile-Durkheim (UMR 5116). Mon enquête porte sur la décarbonation de la recherche publique et ses conséquences sur l’économie politique des sciences. Mon travail s’inscrit dans une discussion sur l’enchevêtrement entre système énergétique, construction des connaissances et matérialités du travail scientifique.

Je participe aux activités du RT 29. Je souhaite m’investir au CE de l’AFS parce que j’estime important de s’engager dans les espaces qui favorisent la vie collective de la discipline dans un contexte marqué par la précarisation générale et la répression plus directe qui frappe certains domaines de recherche. J’ai envie contribuer à une défense (avec mes modestes moyens mais ensemble !) de la capacité explicative des sciences sociales, et ici de la sociologie, face aux bouleversements sociaux et environnementaux en cours. Au sein du CE, j’aimerais porter la réflexion sur l’impact environnemental de nos métiers, sur la façon dont, en retour, « l’environnement » modifie ces derniers et travailler à l’articulation de ces questions avec les inégalités et injustices structurelles qui façonnent l’ESR.

Sur la forme concrète de cet engagement, cela pourrait concerner les relations avec les associations internationales ou la revue Socio-Logos.
Arthur Imbert (ATER , AMU, LEST)
Je viens de soutenir ma thèse à l’intersection de la sociologie du travail et de l’éducation sur le binôme ATSEM-enseignante à l’école maternelle. Je suis donc intéressé par le travail de plusieurs RT, notamment le 1 et le 4. Davantage disponible depuis ma soutenance je souhaiterais m’investir dans le CE de l’AFS pour découvrir et participer à la vie de la profession. J’ai déjà pu exercer des responsabilités administratives dans d’autres associations (président, secrétaire) dans lesquels j’ai pu apprécier la mise en place de projets associatifs. Je serais plus particulièrement intéressé pour découvrir et participer au travail du groupe Ethique. Je pense qu’il est important pour une association professionnelle comme l’AFS d’être administré par des représentant·es ayant une diversité de statut et si je suis élu, j’essaierai de mettre en avant la position particulière des jeunes docteur·es sans postes.
Romain Juston Morival (MCF – Université de Rouen / Dysolab et Centre d’études de l’emploi et du travail)
Je m’appelle Romain Juston Morival. Je suis enseignant-chercheur à l’Université de Rouen et je développe mes recherches dans le domaine de la santé au travail.
L’AFS m’a beaucoup apporté dans la décennie passée à travers ses congrès qui ont jalonné mon parcours de doctorant et de jeune chercheur. L’association a également beaucoup compté pour moi, et c’est au fond ce qui motive ma candidature, à travers ses RT qui constituent pour moi une échelle pertinente pour faire collectivement de la recherche en sociologie et pour valoriser et discuter les résultats que nous produisons. L’intense activité au sein des RT ainsi que le développement des initiatives croisées entre plusieurs réseaux thématiques ont été structurants dans mon parcours de chercheur et constituent l’illustration parfaite de l’ouverture et de portée de notre discipline. J’ai eu l’occasion de circuler entre les RT, en m’investissant dans le bureau du RT 13 puis dans celui du RT 19 dont nous assurons la coordination avec Christine Hamelin et Marie Le Clainche-Piel. Notre mandat se termine, et je voudrais continuer à participer à cette aventure collective centrale pour la discipline en rejoignant le CE.
Dans la continuité de ces expériences, je souhaiterais pouvoir m’investir au sein CE dans deux de ses missions. La première concerne les relations entre le CE et les RT, appui important pour les différents bureaux, et levier essentiel pour favoriser les initiatives croisées entre RT. Enfin, je souhaiterais participer au sein du CE au prolongement de l’action de l’AFS sur le sujet des conditions de travail de ses membres, à l’Université notamment. Ce sujet connexe à celui des conditions d’emploi qui anime déjà centralement le CE me semble pouvoir donner lieu à des développements scientifiques et politiques au sein de l’association, à destination de la communauté des sociologues et de la société civile.
Yves Lacascade (CR – Associé au LPED (UMR 151 AMU-IRD))
Je suis docteur en sociologie, associé au LPED (UMR 151 AMU-IRD), chargé de recherche et formateur dans un institut de formation de travailleurs sociaux professionnels, et membre des comités de rédaction des revues « Pensée plurielle » et « Le journal des anthropologues ». En marge de mon activité salariée, j’enquête actuellement sur la question du savoir critique spécifique dont les travailleurs sociaux sont porteurs, ainsi que sur celle de la transformation éventuelle de l’intervention sociale en discipline académique. Si je souhaite aujourd’hui rejoindre le CE de l’AFS, c’est parce que je pense que le combat en faveur de la recherche, des sciences sociales et de leur portée critique doit être mené non pas exclusivement au sein de l’université mais également dans des instituts et des secteurs d’activité tels que ceux dont je suis actuellement salarié. Dans cette perspective, si j’y étais élu, je serais heureux de m’investir dans l’ensemble des tâches qui me seraient proposées au sein du CE de l’AFS.
Nita Larroque (Doctorante, ATER, Université Toulouse II Jean Jaurès, CERTOP)
Je suis doctorante au sein du laboratoire CERTOP (Centre d’Étude et de Recherche Travail Organisation Pouvoir), en contrat CIFRE auprès du Mémorial du Camp de Rivesaltes. Je serai en poste ATER à partir de septembre 2023 à l’Université Toulouse II Jean Jaurès. Mon travail de recherche se situe entre sociologie de l’action publique et sociologie de la mémoire, dans le cadre d’une thèse portant sur la réception d’un dispositif mémoriel de naturalisation par les descendants d’exilés et d’émigrés espagnols en France de 1936 à 1975. Je cherche à éclairer la façon dont les individus mobilisent une mémoire collective dans la construction de leur identité sociale et politique. J’ai également participé au développement ainsi qu’à la mise en œuvre d’une enquête des publics d’un an au sein du Mémorial du Camp de Rivesaltes (en collaboration avec Denis Peschanski, Jacqueline Eidelman et Ygal Fijalkow). J’interviens au congrès de l’AFS en juillet 2023 au sein du RT 33. Je serai disponible pour m’inscrire dans la plupart des dispositifs gérés par le CE, avec une préférence pour la participation au groupe éthique, au travail autour de socio-logos, ou à la gestion de la coordination des RT. Compte tenu de l’avancée des questionnements et enjeux de mémoire, je nourris l’espoir de contribuer au développement d’un intérêt sociologique collectif autour des logiques de mémorialisation.
Stéphane La Branche (Chercheur indépendant – Coordonnateur scientifique du groupe international d’experts sur les comportements et chercheur enseignant associé à IEP-Grenoble)
J’ai mené de très nombreuses recherches en matière de sociologie du climat (et ses différents secteurs: mobilité, stockage, valeurs et représentations sociales au sein des familles et de la population…, innovation institutionnelle au sein des pouvoirs publics et des entreprises,) depuis 2003 et mon implication dans de nombreuses instances nationales m’ont amené aussi à m’interroger sur la place du chercheur, de la sociologie, dans la société, les processus de décisions et la transition en général. De plus, je suis convaincu qu’il reste beaucoup de travail à faire pour faire monter en puissance les sciences des comportements à toutes les échelles, et les facteurs qui y concourent, et valoriser ces sciences, dont notamment la sociologie face aux sciences naturelles, ingénieurs, etc. Enfin, je pense aussi pertinent en terme de recherche et de réflexions épistémologiques d’échanger avec des sociologues sur ce que signifie la prise en compte des enjeux de transition écologiques dans nos méthodes de recherches, les questionnements, et les méthodes empiriques. Un travail plus structurant d’échange avec d’autres sous champs de la sociologie me semble clé à ce point de l’évolution de nos approches
Solène Le Borgne (Doctorante – Université d’Amsterdam)
Je souhaite m’investir en tant que membre du comité exécutif en mettant à disposition ma familiarité des environnements internationaux de recherche en sociologie (associations, évènements, revues, etc.). C’est pourquoi je veux m’investir plus particulièrement dans le groupe de travail « Sociétés savantes, liens avec associations nationales et internationales », par exemple en renforçant les liens de l’AFS avec l’Association européenne de sociologie, et avec certains comités de recherche spécifiques de l’AIS (par exemple RC21 ‘Urban and Regional Development’ dont je connais l’équipe, ou bien d’autres comités présentant un intérêt spécifique pour l’AFS).

J’aimerais aussi organiser des formations à destinations des jeunes chercheurs, sous format webinaire tous les deux mois et à l’occasion d’un atelier lors du congrès. Je pense par exemple à : « Publier en anglais dans une revue internationale », « Publications : choisir la bonne revue », « Campagnes de recrutement : comprendre les attentes du jury », « Postuler à une ‘postdoctoral fellowship’ », ou encore « Carrières de sociologues en dehors de l’ESR ». S’il y a un intérêt, ces ateliers pourraient aussi se décliner à destination de chercheur.se.s à différentes étapes de leur parcours.
Victor Lecomte (Doctorant – Centre nantais de sociologie (CENS UMR 6025)/Nantes Université)
Doctorant au Centre nantais de sociologie (CENS), mes centres d’intérêts portent principalement sur les espaces ruraux et les mondes agricoles.
J’aurais à cœur de m’investir dans le Comité exécutif de l’AFS. Notamment dans l’Observatoire de l’emploi en sociologie car, dans le contexte de précarisation des jeunes chercheurs·euses et personnels d’appui et de désinvestissement de l’État (alors même que les SHS forment des experts mobilisables pour le bien public), il me paraît important d’avoir une vue sur les statuts et les conditions d’emploi dans l’ESR, ainsi que sur les emplois et l’insertion des sociologues hors du monde académique.
Cette précarisation, ainsi que la raréfaction des financements pérennes de la recherche et des postes de titulaires, la surcharge de travail, les injonctions à la publication et les multiples formes de travail gratuit me font aussi susciter de l’intérêt pour le groupe de travail sur l’éthique. Il me semble évident que la société des sociologues se doit de disposer de moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, les formes de harcèlement, et les vols de données et de travaux. Ces phénomènes structurels et renforcés dans un contexte d’exacerbation des concurrences, alors même que nous sommes outillés pour objectiver les rapports de pouvoir et créer des cadres de travail vertueux.
Je suis également motivé pour participer à l’animation de Socio-Logos, et si le besoin est, à d’autres dimensions de l’AFS, comme les relations inter-SHS.
Cédric Lomba (Directeur de recherche (DR), CNRS, CRESPPA-CSU)
Je suis directeur de recherche au CNRS au laboratoire Cresppa à Paris. Spécialisé en sociologie du travail, des mobilisations et des classes populaires, je travaille actuellement sur la socio-histoire de la sociologie comme discipline. En parallèle d’autres engagements collectifs, j’ai participé au sein de l’AFS aux travaux du RT 5 « Classes, inégalités, fragmentations ». J’ai été élu au CE en 2019 et je suis Président de l’AFS depuis 2021. Durant ce mandat, je me suis plus particulièrement investi, au-delà de l’animation du CE en étroite collaboration avec le bureau et du suivi quotidien de l’association avec notre gestionnaire Habibatou Doumbia, dans des tâches de représentation auprès d’autres sociétés savantes et des tutelles, dans la création et l’animation de l’« Observatoire de l’emploi en sociologie », et dans l’organisation du Congrès de Lyon.

Cette seconde candidature témoigne de mon engagement pour l’AFS et de ma volonté de mener à bien des chantiers comme l’observatoire de l’emploi, le suivi des débouchés pour les docteur.e.s et l’accompagnement à la formation à la recherche. Il s’agit aussi de transmettre les dossiers jusqu’au prochain Congrès en partageant le poste de co-présidence de l’AFS (si nous sommes élu.e.s, nous présenterons une candidature commune avec Sophie Bernard). Je continuerai bien entendu d’avoir à coeur de maintenir l’ouverture de l’AFS aux sociologues de divers statuts, de valoriser la diversité de la sociologie et de défendre notre discipline.
Thierry Maire (doctorant – Centre Maurice Halbwachs (ENS-EHESS-CNRS, UMR 8097))
Membre de l’AFS depuis 2017, j’ai participé à plusieurs RT. Je suis membre depuis 2020 du bureau du RT 43 (Religion et société) et suis les activités du RT 49 (histoire de la sociologie). Je suis également membre de l’AFSP et de l’ESA (RN 34). Je collabore avec l’OPALC (CERI-Sciences Po) régulièrement. Mes travaux portent sur le rapport entre religion et politique, principalement en Amérique centrale. J’ai également publié sur le mouvement LGBT au Salvador. Mes recherches se situent au croisement de la sociologie des religions, du politique, des arts et du langage (analyse du discours, narratomusicologie), fortement inspiré de la sociologie pragmatique. Sur le plan méthodologique, je privilégie des méthodes mixtes. Je suis en particulier un adepte de la sociologie visuelle, ce dont témoigne ma participation à l’exposition de photographies lors de ce Congrès de Lyon. Étant membre de plusieurs associations de sociologie et de sciences politiques en Amérique latine, j’aimerais contribuer à développer les relations entre l’AFS et ces organisations. Nous avons encore trop tendance à ignorer les recherches de l’autre côté de l’Atlantique alors même qu’existent des relations fortes en le monde luso-latino-américain et la sociologie française. Je pense également qu’il faut absolument renforcer notre présence médiatique, en ces temps où la sociologie et les sciences humaines se trouvent mises en question, et parce que la diversité et la richesse des recherches dont témoignent tant les publications que les manifestations dont ce Congrès n’est que la pointe la plus visible, restent trop souvent cantonnées à un entre-soi plus ou moins confortable mais dommageable pour la société qui pourtant est l’objet de nos travaux. Il y a un travail de visibilisation à faire. J’aimerais également contribuer au renforcement des relations avec les autres associations du domaine des sciences sociales où il me semble que nous pourrions tirer profit de manifestations communes ou d’échanges transverses. Bien entendu, doctorant en fin de thèse, je suis sensible aux préoccupations d’insertion professionnelle dans le contexte pénible que nous connaissons en la matière.
Camille Martin (MCF – ENS de Lyon / Centre Max Weber)
Je suis maîtresse de conférence à l’ENS de Lyon depuis 2019 et rattachée au Centre Max Weber. Coté enseignement, j’interviens surtout en méthodes quantitatives et en préparation à l’agrégation de SES. Je suis directrice adjointe du département de sciences sociales à l’ENS. Du point de vue des recherches, j’ai travaillé jusque là sur l’emploi sportif et les marges de l’emploi public.
A l’AFS, j’ai participé aux activités du RT35, qui a fait beaucoup de ma socialisation professionnelle, puis fait partie de son bureau (sociologie des mondes associatifs). Cette année j’ai découvert les coulisses de l’organisation du Congrès de l’AFS, en faisant partie du comité local. Je serais contente de m’investir dans le travail de coordination des RT ou dans les activités du groupe « Observatoire de l’emploi en sociologie ».
Brice Molo (Doctorant, EHESS, GSPR)
Je suis heureux d’adresser ma candidature pour rejoindre le comité exécutif de l’Association Française de Sociologie (AFS). En tant que doctorant de 5e année à l’EHESS, membre du Groupe de Sociologie pragmatique et réflexive, ma thèse se concentre sur la sociologie des catastrophes au Cameroun et son impact sur les rapports de pouvoir entre l’État et la société. Cette année, j’aurai l’opportunité de présenter mes travaux lors de l’AFS de Lyon, RT21 sur les mouvements sociaux. Cette expérience me permet de constater l’immense potentiel et l’importante diversité des approches sociologiques au programme de ce congrès. Ainsi, je souhaite, à travers cette candidature, contribuer à ouvrir davantage l’AFS à de nouvelles pratiques sociologiques, en particulier celles provenant des Suds globaux en général et de l’Afrique en particulier, qui sont toutes d’inspiration française mais peu visibles en France.

Je crois en la nécessité de maintenir un esprit ouvert et de reconnaître les différents espaces où la sociologie française circule, même si ces derniers sont moins visibles. Je suis convaincu que notre discipline peut bénéficier de la richesse des perspectives et des expériences qui émergent de ces contextes souvent peu valorisés. Ma candidature repose sur ma volonté de promouvoir le dialogue et la collaboration entre les différentes sphères sociologiques. Je m’engage à encourager les échanges intellectuels, les partenariats et les initiatives visant à élargir le regard de la sociologie française vers ces autres espaces qu’elle influence.

En tant que membre du comité exécutif, je m’investirai activement pour 1) réaliser toutes les tâches qui me seront confiées pour le rayonnement permanent de notre association; 2) faciliter l’intégration et le dialogue avec des voix et des recherches issues des Suds globaux et de l’Afrique en particulier. Je travaillerai en étroite collaboration avec les membres du comité pour développer des programmes, des ateliers et des événements qui reflètent cette ouverture et cette diversité. Je suis enthousiaste à l’idée de rejoindre le comité exécutif de l’Association Française de Sociologie et de contribuer à son développement dans une direction inclusive et représentative de la diversité de notre sociologie.
Etienne Nouguez (Chargé de recherche CNRS, Sciences Po, CSO)
Je suis chercheur au CNRS et membre du Centre de Sociologie des Organisations depuis 2011. J’enseigne également la sociologie générale et la sociologie de la santé à Sciences Po depuis 2014. Mes recherches ont porté jusqu’à présent sur les marchés de produits de santé, tout particulièrement les médicaments, les drogues et les produits frontières (compléments alimentaires, aliments santé…). Plus récemment, je m’intéresse également aux politiques locales de santé publique. Je suis membre de l’Association Française de Sociologie depuis 2006 et j’ai notamment participé au bureau du RT 12 (Sociologie économique) de 2008 à 2010. Je suis également intervenu dans le RT 19 (Santé, Médecine, Maladie, Handicap) lors du dernier Congrès de l’AFS en 2021.

Après avoir bénéficié pendant de nombreuses années des activités organisées par l’AFS, je souhaiterais contribuer à son développement. Etant membre de nombreuses institutions en santé publique (Société Française de Santé Publique, Institut de Recherche en Santé Publique, Capitalisation des pratiques en santé…), j’ai pu constater la montée en puissance des approches de sciences sociales dans le domaine de la santé, et ce avant même la pandémie de Covid-19, et un constat similaire peut être tiré pour les enjeux environnementaux. Je souhaiterais donc m’investir au sein du CE dans le développement des relations avec les autres Sociétés Savantes, pour offrir davantage de perspectives de recherche et d’emploi aux (jeunes) chercheur.e.s en sociologie.
Maylis Nouvellon (chercheuse indépendante Voix/Publics)
Depuis 2015, j’étudie les publics des patrimoines au sein d’une agence d’études et de recherche que j’ai co-créée pendant mon doctorat. Cette structure indépendante me permet de travailler avec les différent.es acteur.rices du monde culturel et de la recherche (administrations publiques, institutions, université) et de participer, depuis cette place, à la diffusion des savoirs qui y sont produits. C’est dans cette optique que j’ai intégré en 2019 le RT14 comme membre du bureau. Je souhaite poursuivre cet engagement en proposant ma candidature pour le CE de l’AFS avec l’envie de valoriser les pratiques professionnelles de la sociologie hors ESR et participer au travail de l’observatoire de l’emploi en sociologie.
Lucas Page Pereira (Post-doctorant – IDHE.S ENS Paris-Saclay)
Post-doctorant au sien d’un projet H2002 (INVENT) et bientôt chercheur inscrit à Pôle Emploi, je m’intéresse, d’un côté, à la stratification sociale et aux inégalités sociales à l’échelle supranationale (Brésil, Europe) ; et, de l’autre côté, au processus socio-historique de structuration de la recherche scientifique (constitution des services statistiques publics en Amérique Latine, internationalisation de la sociologie en France et au Brésil etc.).

Conscient du rôle central que joue l’AFS dans l’organisation du collectif des sociologues et dans la promotion d’une recherche sociologique de qualité et réalisée en dehors des « donjons », je souhaite mettre à la disposition de l’association mon travail et mes compétences techniques (méthodes quantitatives, informatique, programmation) notamment en ce qui concerne l’observatoire de l’emploi et l’amélioration continue des outils de communication de l’association (en particulier, son site internet).
Audrey Parron (MCF, Université de Toulouse 2, LISST)
Ayant participé à plusieurs congrès (Paris, Aix, Lille) et communiqué mes travaux dans plusieurs réseaux thématiques à ces occasions, j’ai un intérêt sincère pour l’association et, plus particulièrement l’organisation des congrès bisannuel. C’est principalement dans cet objectif que je propose ma candidature au CE. Je reste évidemment disponible pour discuter plus en détail de mon intérêt lors de l’AG prévue le 07 juillet.
Alice Olivier (MCF, Université de Lille, Clersé)
Membre du comité exécutif de l’AFS depuis 2019 et secrétaire générale de l’association depuis 2021, je renouvelle ma candidature au CE à l’occasion du congrès de Lyon. Je suis maîtresse de conférences en sociologie à l’Université de Lille (Clersé et INSPE) depuis 4 ans. Mes travaux portent sur les questions de genre, d’éducation et de socialisation dans l’enseignement secondaire et supérieur. J’ai rejoint l’AFS en 2015, d’abord comme membre du bureau du RT 50 « Socialisations » puis comme membre du CE. Je me suis depuis investie dans différentes tâches collectives : préparation des congrès de Lille et de Lyon, mise en place et vie des groupes « lutter contre les violences sexistes et sexuelles » et « éthique », historiographie du CE, communication et site internet, comité de lecture de Socio-logos, ou encore soutien financier aux adhérent·es non titulaires. En 2021, j’ai rejoint le bureau en tant que secrétaire générale, et je participe à ce titre à la coordination de l’ensemble des activités de l’AFS.

Expérimentant et appréciant depuis 4 ans le collectif de travail que forme le CE et le travail conduit par l’AFS pour la sociologie, pour l’ESR et pour les collègues de tous statuts, je choisis aujourd’hui de me représenter pour un mandat de deux ans. Je souhaite en particulier accompagner la transition entre l’ancien bureau et le nouveau. J’aimerais par ailleurs continuer à m’investir dans les mêmes groupes de travail et participer activement à l’organisation du prochain congrès.
Déborah Ridel (Post-doctorante, EHESP – Arènes)
Membre de l’AFS depuis le congrès d’Amiens de 2017, je candidate aujourd’hui pour rejoindre le Comité exécutif.

Je suis docteure en sociologie. Ma thèse, soutenue au Clersé à Lille il y a un an et demi, portait sur la violence dans les services d’urgence à l’hôpital. Je suis actuellement en post doctorat à l’EHESP à Rennes où je travaille sur les politiques et dispositifs de coordination dans les secteurs sanitaire, social et médico-social.

Au cours de mes recherches, je me suis spécialisée en sociologie de la santé, sociologie du travail et sociologie des professions. De ce fait, les RT de l’AFS avec lesquels j’entretiens des liens sont les RT 19 « santé, médecine, maladie et handicap » et le RT 1 « savoirs, travail et professions », et plus récemment le RT 6 « Politiques sociales, protection sociale et solidarités ».

Si je soumets aujourd’hui ma candidature pour rejoindre le CE de l’AFS, c’est notamment pour m’investir en tant que non titulaire autour des questions de précarité dans l’ESR. Je pourrais ainsi mettre à profit mon expérience dans divers collectifs de précaires locaux ou nationaux et rejoindre le groupe de travail « Observatoire de l’emploi ». Je pourrais aussi m’investir dans le groupe « éthique », ce qui poursuivrait mon engagement dans le groupe VSS du comité local d’organisation du congrès de Lille de 2021. Enfin, je suis très intéressée pour rejoindre le comité de rédaction de Socio-logos.
Nicolas Roux (MCF – Université de Reims Champagne-Ardenne)
Je suis maître de conférences en sociologie à l’Université de Reims Champagne Ardenne, chercheur au Centre d’études et de recherches sur les emplois et les professionnalisations (Cérep) et affilié au Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET). Sociologue du travail et de l’emploi, mes recherches portent le « précariat » à travers la comparaison de plusieurs institutions (de la protection sociale, des politiques publiques d’insertion) et espaces socioprofessionnels (agriculture, culture, hôtellerie-restauration et tourisme dans le cadre de recherches collectives actuelles).
Je candidate aujourd’hui au CE de l’AFS afin de continuer à m’engager dans des collectifs et d’élargir cet engagement au niveau national. J’aimerais contribuer au travail important de l’association dans la régulation, la valorisation et la défense de la sociologie. Je souhaiterais en particulier m’impliquer dans le comité de rédaction de Socio-logos, qui met en lien plusieurs enjeux constitutifs de la discipline (recherche, enseignement, liens avec les mondes professionnels et avec la demande sociale, etc.). Cette revue pourrait aussi être un support privilégié pour faire dialoguer les différents regards sociologiques sur les débats, polémiques et attaques venant de l’extérieur de l’université, notamment des mondes politique et médiatique. Intervenant particulièrement dans le RT 25 (Travail, organisations, emploi), étant attentif aux questions de précarité et de recrutement et aux conditions dégradées du métier d’enseignant·e-chercheur·euse, j’aurais aussi à cœur de m’investir dans l’Observatoire de l’emploi en sociologie.
Pauline Sabuco (Doctorante – Laboratoire d’Économie et de Sociologie du Travail (AMU))
 Doctorante en sociologie de la jeunesse, de l’éducation et du travail, j’étudie l’insertion professionnelle des jeunes sans diplôme à l’École de la Deuxième Chance. Faisant ma thèse à Aix-Marseille Université et au Laboratoire d’Économie et de Sociologie du Travail (LEST), je suis entrée au CE au congrès d’Aix en 2019. Dans la continuité de mon engagement pour l’AFS, je souhaite vivement rester dans le CE pour m’investir encore davantage, maintenant que ma thèse se termine et que j’ai acquis une expérience au sein du CE. Je m’étais engagée dans le groupe RT et surtout dans le groupe VSS. J’aimerais beaucoup participer à l’élargissement de ce groupe aux autres violences systémiques (il deviendra groupe Éthique), que nous avons engagé et qui me tient à cœur.  Pour cela, dans le cas où je suis réélue, je projette de succéder à Pierre Brasseur dans l’animation de ce groupe de travail. J’aimerais également profiter de ma future disponibilité pour proposer une réflexion autour de la vulgarisation scientifique. La visibilisation de ce qu’est le travail de recherche en sociologie, du raisonnement scientifique aux pratiques d’enquête, et l’ouverture au grand public sont des projets sur lesquels je souhaite m’engager, et d’autant plus partager dans un collectif.
Jules Simha (MCF – Université Paris Cité, Cerlis)
Je suis maître de conférences à l’Université Paris Cité (anciennement Paris Descartes) et chercheur au Cerlis (centre de recherche sur les liens sociaux) ainsi qu’au CEET (centre d’études de l’emploi et du travail). Je me suis spécialisé en sociologie de l’emploi, du travail et des politiques sociales, et m’intéresse depuis quelques temps aux approches sociologiques du néolibéralisme.
Cette candidature au CE de l’AFS répond à un engagement constant dans les espaces collectifs au sein desquels j’interviens (laboratoires, département, composante), avec pour focale l’insertion des collègues précaires. C’est donc d’abord dans l’idée de m’investir dans l’Observatoire de l’emploi en sociologie que j’envisage ma participation. Connaître et faire connaître les possibilités d’insertion qu’offre le milieu non académique, mais aussi les conditions de travail et d’emploi en milieu universitaire sont des perspectives qui s’inscrivent logiquement dans cet engagement. C’est ensuite pour participer activement à la préparation du prochain Congrès. C’est enfin parce que l’AFS se donne un rôle de représentation sur l’extérieur qui passe nécessairement par une défense de notre discipline et de sa dimension critique dans les espaces où elle est largement contestée.
Laurent Willemez (PU – Laboratoire Printemps (UVSQ-Université Paris-Saclay/CNRS))
Après m’être éloigné quelques années des associations régulant notre discipline (j’ai été président de l’ASES entre 2011 et 2016), je souhaite me réinvestir dans ce genre de tâche en entrant dans le CE de l’AFS. Responsable du RT 34 pendant de nombreuses années et directeur d’un laboratoire ayant accueilli un congrès, je connais bien l’association. Je serais ravi de pouvoir intégrer le CE pour participer au travail collectif. En particulier, je m’investirais volontiers, selon les besoins, dans le développement de l’observatoire de l’emploi scientifique, qui me paraît une initiative extrêmement importante au moment où se multiplient les statuts et les types de contrats au sein de l’enseignement supérieur et de la recherche. De manière plus générale, l’AFS me semble un des lieux importants de réflexion sur l’avenir et la diffusion de nos métiers et de nos savoir-faire, dans l’ESR proprement dit mais aussi au-delà.
Jan Verlin (Postdoctorant – CSO/Sciences Po)
Je suis actuellement chercheur postdoctoral au Centre de sociologie des organisations à Sciences Po, et je serai maître de conférences à l’Université Lyon 3 Jean Moulin, affilié au laboratoire Triangle, à partir de la rentrée. Mes travaux de recherche se concentrent sur les experts, les professionnels et les instruments de gestion de crises, notamment dans les espaces Outre-mer. Ayant moi-même été un doctorant étranger sans financement, ayant effectué une thèse non financée, enchaînant ensuite des vacations d’enseignement et des contrats postdoctoraux pendant 6 ans, je suis particulièrement sensibilisé à la précarité des jeunes enseignant·es-chercheur·es et à l’évolution des carrières scientifiques en sociologie. C’est pourquoi je suis vivement intéressé par le chantier de l’observatoire de l’emploi en sociologie. J’ai déjà été engagé auparavant dans des initiatives collectives portant sur cette thématique, notamment en tant que membre du bureau de l’ANCMSP.
De plus, étant donné que mes recherches se concentrent sur la gestion des risques et des crises dans les Outre-mer et que je participe à plusieurs groupes de travail axés sur la recherche sur les Outre-mer, notamment celle au sein de l’AFS, je souhaite également m’impliquer dans ce domaine. J’aimerais notamment établir des collaborations avec un collectif travaillant sur les mêmes enjeux en science politique.
Enfin, je suis actuellement en train de mener une recherche sur la gestion des violences sexuelles et sexistes dans le secteur humanitaire. Par conséquent, je souhaiterais également participer au comité VSS en tant que troisième domaine d’engagement.












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