ST2025

Session thématique : « Faire face aux inégalités alimentaires en temps de crise écologique : pratiques populaires et innovations sociales »

Lorsqu’il s’agit d’articuler crise écologique et transformations sociales, l’alimentation constitue un point névralgique des politiques publiques, des initiatives militantes et des interrogations citoyennes. Au cours des vingt dernières années, la question écologique a imprégné tous les domaines de la société, devenant un dénominateur commun autour duquel se construisent récits et projets collectifs (Magda et al., 2021 ; Mormont, 2013 ; Niederle et al., 2022 ; Villalba, 2010), souvent en lien avec l'alimentation (CNLE, 2024 ; Hourcade & McClintock, 2023 ; Lamine, 2017 ; Tuscano, 2022). L’alimentation est implicitement envisagée par certain·es acteurices sociales comme un levier de transformation, car elle renvoie à des expériences intimes, tout en soulevant des enjeux politiques et sociaux majeurs (Granchamp et al., 2023). Cependant, l'injonction néolibérale à la responsabilité individuelle est devenue une voix dominante dans l’articulation entre alimentation et crise écologique (Agyeman & Alkon, 2011 ; Comby, 2015 ; Guthman, 2008). L’omniprésence de l’alimentation en fait un objet particulièrement en prise avec la moralisation des pratiques (Bryant & Goodman, 2004 ; Hetzel 2021 ; Malier, 2019) et des modes de vie (Dobré & Juan, 2009 ; Comby 2024). Pourtant, cette vision de l’écologie promue par des élites urbaines et leurs institutions corrélatives peut produire des exclusions symboliques et matérielles, et occulter les défis considérables auxquels de nombreuses personnes sont confrontées dans leurs efforts quotidiens pour simplement bien manger (Hugues, 2024 ; Jenatton, 2024 ; Régnier, 2022). Cette session thématique propose d’interroger l’articulation entre alimentation et crise écologique au prisme des inégalités sociales, et plus largement la diversité – et parfois les confrontations entre – des significations, des valeurs et des formes d’exclusion socialement situées autour de l’alimentation dite durable. Le « bien manger » prend de nombreuses formes et significations en lien avec des questions environnementales, dont les contours demandent à être saisis et pris au sérieux. Les grammaires internationales de la durabilité qui circulent dans des espaces principalement militants et institutionnels constituent un cadre normatif qui uniformise les conceptions de l’alimentation, de la santé et de l’écologie. Elles occultent les facteurs d’inégalités sociales qui structurent ces dynamiques. À titre d’exemple, il n’est pas surprenant que le travail concret et l’attention nécessaires à une alimentation durable reposent de manière disproportionnée sur les épaules des femmes, révélant une division genrée du travail profondément inégale (Bowen et al., 2019 ; Fournier et al., 2015 ; Mathieu et al., 2023). De plus, les politiques sociales d'aide alimentaire en France et en Europe s’appuient sur le système agro-alimentaire à l'origine de ces inégalités (Paturel, 2018 ; Duboys de Labarre & Crenn 2019). Cette session interroge alors les paradoxes de l'alimentation « durable » à partir des expériences localisées, sensibles et populaires, qui définissent ce qu’une telle alimentation signifie.   Axe 1 : Le « bien manger » au prisme des pratiques ordinaires d’écologie Que produisent les injonctions au « bien manger durable » auprès de différents publics ? Comment ces acteurices expriment-ils et entretiennent-ils une diversité de visions de l'écologie à travers l'alimentation, sans recourir aux termes, outils et dispositifs des grammaires et normes dominantes de la durabilité ? Les activités quotidiennes reliant environnement et crises font l’objet d’un nombre croissant de travaux, désignées de manière variable comme des « écologies ordinaires » (Billen, 2023 ; Jenatton, 2024), « écologies populaires » (Bocquet, 2023 ; Paddeu, 2024) ou « des classes populaires » (Comby & Malier, 2021 ; Mangin & Roy, 2023), ou encore une « écologie pirate » (Ouassak, 2023). Certains concepts sont débattus depuis déjà plus de vingt ans, dont « l’écologie au quotidien » (Blancaneaux et al., 2023 ; Dobré, 2002) ou « l’environnementalisme des pauvres » (Martinez Alier, 2003). Quelles spécificités l’alimentation occupe-t-elle dans ces questions ? Qu’est-ce qui caractérise les pratiques alimentaires écologisées « de fait », c’est-à-dire s’inscrivant dans la continuité de socialisations primaires populaires (Hugues, 2024) ? Quels éléments historiques, sociaux et politiques contribuent aux reconfigurations entre pratiques d’achat de denrées alimentaires et pratiques de « subsistance » (Pruvost, 2024), telles que la culture de végétaux, l’élevage d’animaux, ou la cueillette et le glanage ? Comment ces « écologies ordinaires » sont-elles investies d’un sens politique, ou pas, et de quel ordre est cette politisation ? Comment l’agriculture biologique, marquée par une institutionnalisation souvent perçue comme incohérente par certain·es consommateurices, cristallise-t-elle des tensions et méfiances vis-à-vis des « consommations engagées » (Dubuisson-Quellier, 2009) ? Ces registres d’écologie « institutionnalisée » ou « moralisante » contribuent-ils à produire des effets de différenciations sociales ou à renforcer les frontières symboliques entre groupes sociaux (Malié 2016 ; Montrieux, 2023 ; Paranthoën 2013) ? Il s’agirait également de contribuer à des analyses déconstruisant l’idée selon laquelle les classes populaires mangeraient essentiellement mal ou n’auraient pas « conscience » des liens entre alimentation et santé (Hugues, 2024 ; Jenatton & Morales, 2020). Par l’ensemble de ces questionnements, nous comptons attirer l'attention sur les ressources critiques ordinaires mobilisées par les individus en matière d’alimentation.   Axe 2 : De l’aide alimentaire à l’accès à une alimentation durable

La recherche en sciences sociales interroge le modèle de l’aide alimentaire à partir d’arguments économiques autant qu’environnementaux. Des approches critiques analysent la participation de la filière de l’aide alimentaire aux systèmes agroalimentaires productivistes, éclairant son encastrement dans les marchés financiers agricoles globaux et la division internationale et genrée du travail alimentaire (Paturel 2016, 2020 ; Bonzi 2023). À l’encontre d’une perspective considérant des bénéficiaires recevant une aide de manière passive, les restaurants municipaux d’aide alimentaire (Bakhareva et al. 2022), les cantines scolaires et associatives (Marpsat 2006 ; Cohen et al. 2017), ou les épiceries sociales et solidaires (Beurois, 2023 ; Caplan 2016) constituent pour leurs publics des moyens collectifs de contribuer au choix des circuits d’approvisionnement et de transformation, et de questionner les normes écologiques du « bien manger ».

La réflexion interroge alors la possibilité d’une recherche à partir des savoirs et compétences expérientiels, en s’intéressant à la manière dont les habitant·es de quartiers populaires ou de zones rurales excentrées s’emparent des systèmes alimentaires ou produisent des alternatives. Se pencher sur ces initiatives collectives permettra plus largement de questionner l’accès à l’alimentation au prisme des droits culturels, du pouvoir d’agir, et des circuits d’approvisionnement informels comme levier politique dans les bassins de vie. À travers la compréhension de leur système alimentaire, ces démarches sont à la fois une source d’apprentissage, de questionnement et de mobilisation des populations précaires (Carrel et Talpin 2024 ; Bacqué et Demoulin 2022).

Comment les recherches actuelles mesurent-elles la précarité alimentaire, analysent-elles la viabilité des initiatives à travers le temps, les effets des changements d’échelle, les différences concrètes qu'engage le financement par les fonds publics ou par des fondations ? Dans le prolongement des travaux sur la critique de l’aide alimentaire et la participation des publics précaires, cet axe interroge les rapports de pouvoir dans des réseaux émergents de la lutte contre la précarité alimentaire : qui en sont les entrepreneureuses, comment les innovations se diffusent-elles, comment sont-elles appropriées ou réappropriées par la diversité des publics, des premier·es concernées aux financeurs ? Des dispositifs récents comme les chèques alimentaires, les maisons de l’alimentation, les épiceries itinérantes, les Projets Alimentaires Territoriaux sont également au cœur des ethnographies actuelles de la précarité et des paysages alimentaires (Chiffoleau et al., 2023 ; Néel et al., 2023 ; Berneuil-Fouiller & Maurines, 2024). En particulier, l’émergence de plusieurs dizaines d’expérimentations de Sécurité sociale de l’alimentation en France soulève de nouveau la question de l’innovation sociale. Souvent fondées sur des comités citoyens et des actions co-construites avec les habitant·es des quartiers prioritaires, ces expérimentations parviennent-elles à répondre aux besoins en termes d’alimentation durable : de qualité, choisie, et dont l’accès est assuré dans le temps ? Les premiers résultats de la caisse alimentaire commune à Montpellier interrogent par exemple l’usage d’une Monnaie Alimentaire sur la quantité et la qualité des aliments achetés, le pouvoir d’agir sur son alimentation, les effets sur les sociabilités alimentaires, le plaisir de manger. Les observations constatent des différences de perception de ces questions entre membres du comité citoyen et les autres expérimentateur·ices (Scherer et al. 2024). Si l’investissement dans un comité permet de transformer les effets de l’aide sociale en une mobilisation pour l’accès à l’alimentation, dans un processus de démocratie alimentaire, comment redonner ce pouvoir à toutes les personnes prenant part à l’expérimentation ?

Envoi des propositions et des communications Les propositions doivent mentionner les éléments suivants : • Nom et prénom de la/des auteur·ice·s, adresse email • Fonction et institution(s) de rattachement • Titre de la communication • La proposition de communication d'une longueur de 400-500 mots Les propositions sont à déposer sur le site de l’AFS avant le vendredi 17 janvier 2025. La décision du comité d'organisation sera communiquée aux autrices et auteurs à la mi-février. Un texte de présentation des communications acceptées, de 5 pages, devra ensuite être envoyé avant le congrès pour permettre aux discutant·es de préparer les sessions. Coordination Fanny Hugues (CEMS-EHESS), Morgan Jenatton (CeRCLEs-EHESS), Jean Tassin (Innovation-INRAE), Aël Théry (CMH-INRAE) Bibliographie indicative Agyeman, J., & Alkon, A. H. (2011). Cultivating food justice : Race, class, and sustainability. MIT Press Cambridge. Bacqué, M.-H., & Demoulin, J. (2022). La recherche au défi de la participation. Sociologie, N° 3, vol. 13, Article N° 3, vol. 13. https://journals.openedition.org/sociologie/10549 Bakhareva, M., Ghio, V., Gutleben, C., Lhuissier, A., Pessanha, N., Renoux, P., Sirisouk, M., & Théry, A. (2022). Enquête collective et exploratoire auprès deux Restaurants solidaires du CASVP 2021-2022 -Synthèse. EHESS Paris. https://hal.science/hal-04000954 Berneuil Fouiller, A., & Maurines, B. (2024). Nouvelles Solidarités Alimentaires pour la Démocratie : Pour une anthropologie politique du care. Colloque international et interdisciplinaire : Ethnographie et recherches participatives, Actualités des formes de recherche-action en sciences sociales. https://hal.science/hal-04506171 Beurois, T. (2023). Verdir l’aide alimentaire ? Les réceptions différenciées de la norme écologique dans une épicerie sociale d’un quartier populaire. Sociétés contemporaines 131, nᵒ 3: 83‑112. https://doi.org/10.3917/soco.131.0083. Billen, L. (2023). L’écologie ordinaire en quartiers populaires : Une mise en regard des initiatives écologistes citoyennes dans trois quartiers classés en géographie prioritaire en France [PhD Thesis, Université de Nanterre-Paris X]. https://theses.hal.science/tel-04133638/ Blancaneaux, R., Goyon, M., & Sacco, M. (2023). Introduction : Les effets paradoxaux de l’institutionnalisation des « bonnes pratiques » écologiques. Sociétés contemporaines, 131(3), 5‑16. https://doi.org/10.3917/soco.131.0005 Bocquet, D. (2023). Aux racines de l’écologie populaire. Espaces et sociétés, 188(1), 189‑197. https://doi.org/10.3917/esp.188.0189 Bowen, S., Brenton, J., & Elliott, S. (2019). Pressure cooker : Why home cooking won’t solve our problems and what we can do about it. Oxford University Press. https://books.google.com/books?hl=fr&lr=&id=yPeFDwAAQBAJ&oi=fnd&pg=PP1&ots=oX5eeL0GQ9&sig=4giuy1luyy6s2GlkvizKPmKjTwY Bryant, R. L., & Goodman, M. K. (2004). 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Consommer autrement : La réforme écologique des modes de vie. L’Harmattan. https://www.torrossa.com/en/resources/an/4884752 Duboys de Labarre, M., & Crenn, C. (2019). De quoi la sécurisation alimentaire des « démunis » est-elle le nom ? Socio-anthropologie, 39, Article 39. https://doi.org/10.4000/socio-anthropologie.5289 Dubuisson-Quellier, S. (2009). La consommation engagée. Presses de sciences po. https://sciencespo.hal.science/hal-01354196/ Fournier, T., Jarty, J., Lapeyre, N., & Touraille, P. (2015). L’alimentation, arme du genre. Journal des anthropologues. Association française des anthropologues, 140‑141, Article 140‑141. https://doi.org/10.4000/jda.6022 Granchamp, L., Lamine, C., Berthomé, G. E. K., Tuscano, M., & Jenatton, M. (2023). Démocratie alimentaire et approches sensibles dans la transition écologique. Lien social et Politiques, 90, 377. https://doi.org/10.7202/1105102ar Guthman, J. (2008). 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L’écologie politique face au délai et à la contraction démocratique. Ecologie politique, 40(2), 95‑113.

Participation au congrès

Pour participer au Congrès, il faudra adhérer à l’AFS et s’acquitter de droits d’inscription. Lors du précédent Congrès de 2023, l’adhésion s’élevait à 41€ pour les non-titulaires et 103€ pour les titulaires ; l’inscription au Congrès à 61€ pour les non-titulaires et 152€ pour les titulaires. Les tarifs pour le Congrès de Toulouse seront légèrement plus élevés (inflation). Les collègues non-titulaires qui ne peuvent être financé·es par leur laboratoire pourront, sur présentation de dossier, être exonéré·es des droits d’inscription et bénéficier d’une aide pour le transport et le logement. La procédure pour la demande d’exonération des droits d’inscription sera précisée plus tard. L’accès au Congrès se veut le plus inclusif possible :

* Des dispositifs de lutte contre les violences sexistes et sexuelles seront mis en place.

* Si vous avez besoin de services d’accompagnement en raison d’une situation de handicap, vous pourrez le signaler dans le cas où votre communication est retenue. Le comité d’organisation mettra tout en œuvre pour essayer de répondre à vos demandes.

* Si vous avez besoin de services de crèche pendant le Congrès vous pourrez le signaler au moment de l’inscription. Le comité local essayera de proposer un mode de garde.

 
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