Corps environnés, corps-environnements : des corps, des techniques, des environnements.
Le RT41 travaille une problématique spécifique, à l’entre-deux des corps-et-des-techniques, en abordant de manière transversale la relation étroite, les entrecroisements et les intrications, les couplages qui les relient, ainsi que les frontières et les limites de ces convergences, la place et le rôle des humains et des machines, des objets ou des non-objets dans ces associations. Nous interrogeons les possibles mutations anthropologiques portées par les nouveaux dispositifs socio-techniques, les dynamiques qui les traversent, et les manières dont ces transformations contribuent à modifier les liens sociaux (Maestrutti, Moricot, Souffron, 2009). Nous travaillons particulièrement sur l'importance de la matérialité des corps et des sensorialités dans les convergences avec les techniques définissant des formes spécifiques de subjectivation humaines et cadrant les socialisations.
(voir : RT41 :
https://cetcopra.pantheonsorbonne.fr/corps-techniques-et-societe )
Pour son onzième congrès
“Environnement(s) et inégalité(s)”, l’AFS offre à notre thématique l’opportunité de réfléchir aux
multiples écologies des corps avec les techniques, en considérant avec elles les inégalités générées ou subies, aux entrecroisements des corps et des techniques, dans les milieux naturels, artificiels, ou sociaux. Si les environnements s’entendent au pluriel - ne serait-ce que pour pouvoir les saisir avec les méthodes des sciences sociales-, il faut envisager dès à présent les
deux directions que le thème général du congrès suggère à notre thématique. Les corps et les techniques se déploient, sont intriqués, couplés, hybridés, dans des environnements. Ils agissent aussi sur ces environnements. Il convient donc de
réfléchir aux corps et aux techniques en tant qu’ils agissent, ou sont agis, dans des espaces, des milieux matériels et sensoriels, des cadres pour les expériences et les interactions.
Mais il faut également
considérer les corps comme étant eux-mêmes des environnements, des milieux naturels, des microcosmes, des terrains, comme on peut le dire dans les médecines alternatives par exemple, recevant les effets des environnements dans lesquels ils évoluent, du berceau à la tombe. En ce sens, ils sont aussi des espaces à conquérir pour les biopolitiques, les socialisations, des espaces artificiels (ou artificialisés) par les techniques. Comme à notre habitude, nous poserons
l’hypothèse d’une dialectique domination / autonomisation par les usages revendiqués des techniques, permettant de travailler les corps comme autant d’espaces vécus, de matérialités et de sensorialités, de biotopes socio-techniques choisis (ou susceptibles de l’être).
C’est donc bien ces deux faces des corps et des techniques, considérés avec et comme environnements, que nous proposerons pour les sessions du RT41. Nous les croiserons avec les questions des
inégalités qu’engendrent, que subissent, que cherchent à corriger les interfaces corps-techniques.
Pour réfléchir aux environnements et aux inégalités, nous proposons
trois entrées, autour des relations étroites entre les corps et les techniques :
- Transformation des processus vitaux
- Débordements, transgressions et circulations
- Savoirs, savoir-faire, et ignorance(s)
Ces trois axes ne sont pas exclusifs les uns des autres.
Axe 1 : Transformations des processus vitaux au regard de l’évolution des relations entre corps et techniques
Nous ouvrons cet appel du RT41 en proposant de réfléchir sur les influences réciproques des environnements -compris comme espaces, milieux matériels et sensoriels- et des humains incarnés qui les habitent, les transforment et sont eux-mêmes transformés par ces activités industrieuses ou de loisirs, ainsi que sur les inégalités qu’elles engendrent.
Dans cet axe, pour comprendre la transformation des processus vitaux, nous proposons de porter l’analyse sur
les techniques qui produisent des savoir sur le corps, concourant à la prise en charge publique des sujets par leurs corps, et simultanément au développement de formes de contrôle et de leurs détournements, au sein d’un bio-pouvoir qui s’est imposé depuis le 18e siècle et qui accroît le maillage des corps et des techniques (Foucault, 1963). Par exemple, pourront être proposées des analyses sur les acteur.ices du développement des mesures des pollutions (de l’air, de l’eau, etc.) ou des transformations du sous-sol (pollutions, ramollissement des terrains argileux, etc.) ou encore d’éléments présents dans l’alimentation (micro-plastiques, antibiotiques, conservateurs, etc.) : quelles unités de mesure, quels usages de l’environnement sont considérés comme étalon, qui s’en empare ? Quelles populations sont-elles visées, considérées comme fragiles en termes d’âge (politique des 1000 jours, prévention des grandes chaleurs sur les personnes âgées, prévention COVID et personnes âgées) ou en termes de classes sociales du fait de leurs activités (professionnelles, mode de garde, établissement scolaires, activités de loisirs, etc.) ou de leur lieu d’habitation. Nous attendons ici une analyse des effets de ces métriques (Martin, 2020), de plus en plus précises et nombreuses, à la fois sur les individus et sur les politiques publiques (de santé, industrielles, agricoles, etc.) : comment ces techniques sont-elles les outils d’un contrôle social et d’une responsabilisation individuelle accrue ? Mais aussi, comment ces métriques transforment les attentes vis-à-vis des politiques publiques, les prises de conscience des acteurs sociaux et les mobilisations sociales pour proposer des narrations alternatives des processus vitaux (représentation de la lutte contre le COVID par le vaccin ou l’hydroxychloroquine ; remboursement ou non de l’homéopathie, de l'ostéopathie ou d’autres médecines alternatives ; etc.) ?
Ainsi, cet axe propose également aux intervenant.es de réfléchir sur
la manière dont les conceptions des modalités de relations entretenues entre le corps humain et son environnement sont façonnées par certaines figurations du vivant et de la vie. Cela peut se faire à travers l’étude anthropologique, sociologique ou socio-historique de la production de savoirs portant sur le fonctionnement du corps, en lien avec des procédés techniques de production, comme la vision défendue dans les sociétés industrielles du début du XXe siècle d’un « corps machine » (Rabinbach, 1992). Il peut également s’agir d’interroger les étapes de production technique d’un objet en lien avec ses fonctions rituelles ou d’action sur les humains et leur environnement, comme le tambour sablier psychopompe (Lemonnier, 2013), mais aussi de questionner les usages biopolitiques de certaines notions tirées des sciences naturelles. Par exemple, la notion de métabolisme s’impose au tournant des XIXe et XXe siècles dans les sciences nutritionnelles et physiologiques, mais aussi plus largement dans la pensée politique nationaliste, comme un processus vital de comparaison et de hiérarchisation des individus selon leur sexe ou leur « race » (Bentouhami-Molino, 2023).
Nous nous intéressons également à
la manière dont l’environnement matériel est mobilisé pour visualiser les processus vitaux et agir dessus (Hacking, 1981). Par exemple, comment les nouvelles technologies numériques relevant du
quantifed self (Dagiral & al, 2016, Onno, 2022) modifient certaines techniques corporelles ou pratiques de consommation destinées à favoriser ou ralentir certains processus vitaux (contrôle des glycémies, des intrants vitaminiques ou caloriques, applications de suivi, d'entraînement, de coaching, appareils de surveillance à domicile...) ? Comment des technologies, plus ou moins anciennes, sont-elles mises en œuvre pour visualiser les processus vitaux, par exemple dans des contextes de préservation de la santé ou d’intervention médico-chirurgicales (mesures des flux, des sécrétions, des productions), voire pour agir in vivo sur ces processus (guidages radiologiques interventionnels, manipulations génétiques, fécondations in vitro) ? Comment ces objets techniques sont-ils mobilisés dans des politiques publiques de manière à contrôler et orienter certains processus vitaux à l’échelle de la population (procréation, gestation, naissance, croissance, vaccinations, dégénérescence ...) ? Comment interviennent-ils, à travers quels types d’acteurs ? Comment sont-ils utilisés par des usagers ?
Les processus vitaux supposant également leur entropie, nous proposons de nous arrêter sur
le déclin de la vitalité, sur l’entre-deux des dégénérescences, en suggérant que nous soient proposées des communications portant sur les processus de vieillissement, et les techniques de contrôle, ou d’accompagnement des personnes âgées, et comment les questions des environnements (bons, mauvais, adaptés) sont travaillées à cet égard. La question des inégalités croisera ces approches : inégalités sociales, inégalités genrées, inégalités géographiques et de milieux. Les mêmes types de questions pourront encore être posées et appliquées aux entropies générées par les pertes ou défauts de maîtrise des corps que peuvent représenter les
handicaps.
Enfin, deux autres contextes entropiques pourront être explorés, avec leurs environnements écologiques et socio-techniques : celui des
processus vitaux en suspens, de l’entre deux entre vie et mort. Depuis les services de réanimation et leurs “corps techniqués” (Denise, 2020), jusqu’aux soins palliatifs, en passant par les centres de rééducation fonctionnelle. Sans oublier celui des morts. Qu’il s’agisse des morts rendus utiles, morts cérébraux à prélever de leurs organes, et de l’élaboration juridique et médicale de leurs caractéristiques et traitements. Ou bien des morts dans le domaine funéraire, pour lesquels s’inventent aujourd’hui des modalités “vertes” de traitement (aquamation, resomation, humusation, capsules biodégradables), dont les intentions seraient de replacer les morts dans le circuit vital général de la nature (Anstett, 2015).
Axe 2 : Débordements, transgressions et circulations
Dans le prolongement des travaux du RT41, cet axe propose une réflexion critique sur
les frontières du corps et des techniques. Il nous invite à
penser ces frontières non seulement comme des démarcations, mais aussi comme des possibilités d’interactions, de transgressions et de circulations.
Dans une perspective épistémologique, il s’agit de problématiser les dichotomies dans lesquelles le corps est pensé et situé : les matérialités (virtuel/réel), la nature (vivant/non-vivant), la subjectivité (humain/non-humain), et le social (nature/culture). Ces processus, toujours inscrits dans des rapports de pouvoir, nous amènent également à envisager le corps et ses techniques comme des moyens de défier l’ordre hiérarchique imposé par ces dichotomies. C’est le cas, par exemple, de l
a binarité du genre (homme/masculin - femme/féminin) et de
la sexualité (homosexuel/hétérosexuel). Ces régimes de vérité s’avèrent être le lieu de fabrication de corps qui cherchent à dépasser, par l’usage des techniques, les limites assignées.
Par exemple, en reconfigurant la relation entre l’humain et la technologie, le courant posthumaniste féministe (Braidiotti, 2022) soulève des questions sur les techniques du corps dans un monde où les frontières avec le non-humain deviennent de plus en plus floues, voire hybrides (Cerqui et Maestrutti, 2015). En ce sens, les technogenres (Preciado, 2008; Tripaldi, 2024), en tant que modes d’occupation des positions de sujet, articulent la norme du genre et les nouvelles technologies - comme l’utilisation de prothèses en silicone par les femmes transgenres et travesties (Duarte, Paz & Pelúcio, 2024), la prise d’hormones, ou encore l’utilisation d’objets tels que des
packs et
binders par des personnes transmasculines (Armangau, 2022), etc. De plus, la figure post-humaine du cyborg (Haraway, 2007) redéfinit les limites imposées par les identités sociosexuelles et de genre. On pourrait alors se demander
comment les techniques de modification corporelle participent-elles à la redéfinition des corps féminins, masculins, trans et/ou non-binaires ?
À cet égard, si
la sexualité des femmes a déjà été étudiée par la socio-histoire des techniques à travers des objets masturbatoires comme les vibromasseurs (Maines & Giami, 2009), la notion de sexualité posthumaine (MacCormack, 2018) ou de technosexualité (Preciado, 2008), quant à elle, invite à
réévaluer, à travers l’usage de technologies, les relations intimes et la production même du désir. Ainsi, comment des dispositifs techniques peuvent-ils façonner de nouvelles formes d’intimité et de production du désir ?
Enfin,
l’écoféminisme a interrogé très tôt l’opposition entre nature et culture, entre nature et humains : ce courant théorique a montré que la nature, comme les femmes, ont été réifiées et appropriées pour être exploitées, établissant un lien direct entre les femmes et la nature, le féminisme et l’écologie (d’Eaubonne 1974, Merchant 1980, Hache 2016). Ces réflexions, réactualisées à l'aune de la crise écologique, nous permettent de questionner les techniques du corps et les pratiques écologiques dans un monde technologisé.
Comment les techniques corporelles et les technologies peuvent-elles contribuer à repenser notre relation à l’environnement et aux autres formes de vie ? Cette approche propose aussi d’examiner les interactions entre écoféminisme et posthumanisme, en analysant comment les corps, à travers leurs techniques, peuvent être des vecteurs de résistance ou de perpétuation des systèmes d’exploitation écologique et genrée. Dans cet axe, nous chercherons à
poursuivre les débats autour de notions qui brisent les frontières des couplages entre les corps et les techniques, à l’instar des communautés écologiques et inter-espèces (Haraway, 2008 ; Tsing, 2005, 2015).
Cet axe s’intéresse ainsi aux travaux qui mènent une réflexion critique sur ces processus d’établissement et d’affranchissement des frontières entre les corps et les techniques, à partir de données empiriques produites dans (corps environnés) et avec (corps-environnements) différents espaces (numérique, domestique, travail, politique, santé, etc.) ; ainsi que leur intrication avec les différents rapports de pouvoir (genre, sexualité, “race”, classe, origine, etc.). Nous attendons donc des communications travaillant à éclairer les diverses manières dont la transposition de ces frontières rend possible des formes spécifiques de subjectivation ? Dans quels espaces et environnements ces transformations peuvent-elles être observées ?
Axe 3 : Construction des savoirs et savoir-faire et de l’ignorance sur les relations corps-environnement
En écho aux précédents axes, le troisième examine
comment les politiques publiques et les technologies affectent les corps en réponse aux crises écologiques. Cela inclut des dimensions concrètes de la vie quotidienne, comme les choix d’hygiène et d’alimentation, qui sont eux-mêmes influencés par les politiques de santé publique et les enjeux environnementaux.
Ce troisième axe souhaite ainsi se pencher sur
les conditions de production des savoirs et de leur diffusion différenciée, afin de questionner les conditions socio-politiques de la production de l’ignorance (Tuana, 2004) et de ses effets sur les corps. Si les travaux se réclamant de l’agnotologie sont de plus en plus nombreux (Proctor, 2008 ; Henry, 2017 ; Hess, 2016), ces questionnements renvoient également à la démarche initiée par l’écoféminisme qui explore les liens entre l’oppression des femmes et la dégradation de l'environnement. Dans cette perspective, on peut penser au nexus savoir/pouvoir avancé par Michel Foucault (Foucault, 1994) qui soulignait que tout rapport de pouvoir suscite en retour des formes de résistance.
Comment les savoirs et les pratiques écoféministes (entre autres) ainsi que les résistances locales remettent-ils en question les modèles dominants de gestion environnementale et technologique ? On pourra penser à l’utilisation de produits hygiéniques durables – coupes menstruelles, protections réutilisables pour nourrissons ou adultes – par opposition à leurs alternatives jetables (Guien, 2023). Ou à la consommation de produits alimentaires biologiques (Rios Sandoval, 2019) qui sont des alternatives proposées par des mouvements écoféministes, ou écoresponsables, pour contrer les pratiques de production et de consommation nocives à la fois pour l’environnement et pour la santé.
Sur des sujets connexes suscitant des remises en cause, on peut aussi penser aux
modalités de gestion des conséquences technologiques et matérielles de la modernité et le rôle des savoirs dans la formulation de politiques publiques (Hess, 2016). La question des pollutions industrielles (Allen, 2003 ; Bécot et Le Naour, 2023) ou agricoles (Ferdinand, 2021) est ainsi intimement liée à la possibilité de connaître leurs causes et leur étendue, mais aussi à la matérialité du corps empoisonné, de faire valoir une exposition à des produits ou un environnement toxique (Prette, 2024).
Au regard de ces travaux, l’environnement peut à la fois être un espace de normalisation qui contraint les corps, et de résistance à travers des techniques, des formes d’appropriation ou la mobilisation de savoirs - experts ou profanes. C’est le cas des outils de mesure qui sont créés ou donnés aux citoyens et qui jouent le rôle de dispositifs de connaissance et de gouvernement (Dedieu & Parasie, 2019), susceptibles de mettre en avant une inégalité dans l’exposition en fonction des lieux de vie ou de travail : maladies environnementales, asthmes, allergies, malformations, cancers,diabètes, obésités, électrosensibilités…
Il en va de même pour
les environnements numériques, qui s’inscrivent comme lieux de production de données, de discours et de savoirs sur les corps. D’une part, ces données peuvent conduire à une auto-surveillance qui passe le plus souvent par une routinisation de la mesure de soi (Pharabod et al., 2013). Ce “soi quantifié”, porteur de nouveaux savoirs en ce qu’il rend à la fois accessible des données de bien-être et des données de santé, interroge la réflexivité des individus sur les usages de ces dispositifs. La valeur probatoire des chiffres qu’ils confèrent, en matière de suivi ou de mesure de la performance des corps, pourrait ainsi prévaloir sur l’écoute de son propre corps. D’autre part, les plateformes communicationnelles en ligne donnent naissance à de nouveaux discours “experts”, bien qu’initialement profanes, tels que ceux des influenceurs et créateurs de contenu qui participent à la redéfinition des normes corporelles (Bazin et al., 2020 ; D’Haussy, 2022). Dans ce contexte, comment se dessinent ces normes à l’ère numérique, entre surexposition d’idéaux inatteignables, valorisation ostentatoire de la minceur, mais aussi de l’athlétisme, et émergence de mouvements de résistance et de contre-discours visant à promouvoir l’anormalité des corps ?
D’autres pistes sont possibles et nous ne souhaitons pas limiter ici les propositions éventuelles qui pourraient nous être faites. Nous insisterons cependant sur
la nécessité d’appuyer les propositions de communication sur des données d’enquêtes solides, quelles que soient la nature des matériaux analysés et les méthodes mises en œuvre : nous nous intéressons ainsi à la présentation d’activités précises, finement, voire pluridisciplinairement documentées, où les descriptions des sujets, des institutions, des techniques ou dispositifs concernés sont clairement exposés.
Tous les publics de chercheurs et chercheuses, enseignants-chercheurs et d’enseignantes-chercheuses, de doctorant·e·s, sont concernés par cet appel. Le RT 41 est composé de sociologues, anthropologues, philosophes et historiennes et historiens, ou t
outes les disciplines des sciences humaines et sociales sont les bienvenues, dans la mesure où les thèmes des communications s’inscriront dans ceux des trois axes énoncés ci-dessus.
Consignes aux auteurs
Les propositions de communications (titre, résumé, proposition) seront entièrement gérées à partir du site de l’AFS. Il sera donc nécessaire d’ouvrir un compte sur le site avant tout dépôt de proposition.
Les rubriques du site prévoient l’enregistrement :
Du (des) nom(s) et prénom(s) du ou des auteurs et autrices
Des adresses de courriel
Du
titre de la communication
D’un
résumé de communication : en 4000 signes maximum, espaces compris.
D’une
proposition : Pourront figurer dans cette rubrique les développements que les auteurs et autrices souhaiteront apporter quant à l’objet de leur recherche, les données théoriques, méthodologiques, analytiques qu’elles et ils déploient, et qui n’auraient pas pu figurer dans leur résumé. Nous encourageons vivement les contributeur.ice.s à développer leur propos, afin de permettre une compréhension plus fine du travail qui sera soumis à l’évaluation
La date limite d’envoi des propositions est fixée au 17 janvier 2025
Toutes les propositions seront examinées par les membres du bureau du RT41 qui fera connaître ensuite sa décision. Les réponses seront délivrées à partir du mois de
février 2025. Une proposition acceptée pour le congrès ne sera effectivement prise en compte que dès lors que les conférenciers et conférencières auront satisfait aux exigences de l’Afs :
- adhérer à l’Association Française de Sociologie (ou en s’assurant que leur adhésion est à jour) ;
- s’inscrire au congrès
sur le site :
https://www.afs-socio.fr/
Lors du précédent Congrès de 2023, l’adhésion s’élevait à 41€ pour les non-titulaires et 103€ pour les titulaires; l’inscription au Congrès à 61€ pour les non-titulaires et 152€ pour les titulaires. Les tarifs pour le Congrès de Toulouse seront légèrement plus élevés (inflation). Les collègues non-titulaires qui ne peuvent être
financé.es par leur laboratoire pourront, sur présentation de dossier, être
exonéré.es des droits d’inscription et bénéficier d’une aide pour le transport et le logement. La procédure pour la demande d’exonération des droits d’inscription sera précisée plus tard.
Le colloque se déroulera du 08/07 au 11/07 à Toulouse. Tous les renseignements pratiques seront mis en ligne progressivement sur le site de l’Association Française de Sociologie.
L’accès au Congrès se veut le plus inclusif possible :
* Des dispositifs de lutte contre les violences sexistes et sexuelles seront mis en place.
* Si vous avez besoin de services d’accompagnement en raison d’une situation de handicap, vous pourrez le signaler (après acceptation de votre communication). Le comité d’organisation de l’Afs mettra tout en œuvre pour essayer de répondre à vos demandes.
* Si vous avez besoin de services de crèche pendant le Congrès vous pourrez le signaler au moment de l’inscription. Le comité local essaiera de proposer un mode de garde.
Nous nous tenons à votre disposition pour tous renseignements.
Contacts :
Marie-Pierre Julien (Université de Lorraine – 2L2S)
marie-pierre.julien@univ-lorraine.fr
Aurore Koechlin (Université Paris1 – Cetcopra)
aurore.koechlin@univ-paris1.fr
Valérie Souffron (Université Paris1 – Cetcopra)
valerie.souffron@univ-paris1.fr