RT14

RT14 - Sociologie des arts et de la culture - Congrès 2025 AFS

Le réseau thématique (RT) 14 souhaite proposer une réflexion autour de l’articulation entre environnement(s) et inégalités. L’appel entend ainsi appréhender le concept d’environnement dans ses multiples acceptions : environnements sociotechniques, cadres spatiaux des pratiques, groupes professionnels, réseaux d’acteurs, rapport aux enjeux écologiques, entre autres. Les propositions de communication devront donc accorder une attention particulière aux manières dont les inégalités qu’elles concernent la production, la diffusion, la médiation ou la consommation se manifestent différemment en fonction des environnements et contextes considérés, produisent des effets variables, ou appellent des réponses spécifiques.  L’appel se structure autour de 7 axes qui visent à faciliter la préparation des propositions de communication. Ces dernières peuvent donc s’inscrire dans un ou plusieurs axes. Axe 1 — Pratiques culturelles et inégalités Les dernières décennies ont été le théâtre de profondes transformations, tant dans les modes d’accès aux biens culturels que dans la nature des formes culturelles consommées. Ces mutations réactualisent le questionnement sur les formes contemporaines de distinction (Coulangeon & Duval, 2014 ; Prieur et al., 2023). Cela est particulièrement le cas pour les jeunes publics pour lesquels les recherches les plus récentes montrent pourtant la persistance d’inégalités socioculturelles importantes (Boyadjian, 2022). La persistance de formes de stratification sociale dans les pratiques culturelles ne doit cependant pas occulter les dynamiques de recomposition de certaines hiérarchies symboliques, notamment au sein des classes supérieures, où le cosmopolitisme et l’éclectisme peuvent exprimer une volonté de se démarquer du « snobisme » traditionnel (O’Brien & Ianni, 2023). Comment les phénomènes de frontières symboliques entre les groupes sociaux se manifestent-ils concrètement à travers la culture ? Comment les hiérarchies se manifestent-elles selon les différents environnements (sociaux, techniques, professionnels) ? Il convient également de s’interroger sur le lien entre les inégalités dans les pratiques culturelles et les grandes formes d’inégalités sociales, en particulier dans les sphères scolaire et professionnelle. Le rendement des pratiques culturelles légitimes est-il toujours aussi déterminant dans l’obtention d’une position sociale privilégiée ? Axe 2 — Contextes de la réception  La sociologie de la réception a souligné l’importance du contexte de consommation culturelle (domestique ou public, individuel ou collectif, rural ou urbain, etc.) et la façon dont il s’imbrique avec les rapports sociaux (de genre, de classe, etc.) pour orienter les modes d’appropriation des œuvres et des produits culturels en général (Albenga, 2017 ; Eloy, Mabille, et al., 2021 ; Radway, 1991). Ces questions se posent à nouveaux frais à l’heure des pratiques culturelles en régime numérique (Gilliotte, 2022). Si la participation en ligne est marquée par de fortes inégalités (Cardon, 2019), le numérique offre aussi des espaces de démocratisation et d’appropriation de connaissances culturelles par les membres des classes populaires et moyennes peu dotés en capitaux culturels et scolaires (Pasquier, 2018). Par ailleurs, certains contextes de consommation culturelle peuvent permettre de constituer des espaces de sociabilité, offrant la possibilité de valoriser des pratiques, des productions culturelles ou des styles de vie peu légitimes, voire ouvrir des espaces de négociation des normes et des injonctions sociales liées, par exemple, au genre ou à la race (Bobo 1995; Chedaleux, 2018; Delaporte et al., 2022; Zabban & Guittet, 2022) Comment s’articulent concrètement les contextes de réception culturelle et les différentes formes d’inégalités (de classe, de genre, de race, etc.) ? De quelle manière environnement matériel et environnement social s’imbriquent-ils dans l’expérience de réception culturelle ? Quels sont les effets des inégalités socioculturelles sur les environnements ou les contextes de consommation et de réception culturelle ? Quels sont, a contrario, les effets des environnements sociotechniques de la consommation culturelle (support numérique ou « traditionnel », etc.) sur la valeur symbolique de telle ou telle pratique et, le cas échéant, des groupes sociaux qui y seraient particulièrement associés ?  Axe 3 — Inégalités dans les environnements professionnels du travail artistique De nombreux travaux ont déjà souligné les fortes inégalités qui existent dans l’organisation du travail au sein des institutions et industries culturelles et des professions artistiques, en particulier dans l’accès aux fonctions les plus prestigieuses. D’une part, ces inégalités demeurent d’abord dans la professionnalisation artistique des femmes, par exemple dans les professions musicales (Ravet, 2014, 2016) ou dans l’accès au marché de l’art contemporain (Provansal, 2023). Alors qu’elles sont majoritaires dans les écoles d’art, « elles deviennent moins actives, moins payées, moins aidées, moins programmées, moins récompensées, et enfin moins en situation de responsabilité que leurs homologues » (HCE, 2018). D’autre part, prendre sa place et la garder dans le champ de production culturelle (Bourdieu, 1992) reste fortement lié à l’origine sociale et aux ressources des professionnel·les. Le fonctionnement des institutions et industries culturelles, marqué par le poids du capital social, des formations suivies, de la cooptation, par des implicites parfois élitistes, continue à favoriser le recrutement de personnes issues des classes supérieures et les carrières masculines (comme dans la haute administration culturelle par exemple, Jacquemart et al., 2022) et s’accompagnent parfois de processus d’auto-exclusion de celles issues de milieux populaires (Buscatto et al., 2021) Dès lors, il s’agit d’étudier les évolutions de ces inégalités entre et au sein des groupes professionnels dans les arts et la culture en analysant comment s’organise la division du travail, si ces inégalités selon le genre, la classe ou la race se maintiennent ou s’atténuent. Cela peut inclure par exemple l’analyse des mobilisations professionnelles et controverses récentes pointant les inégalités de genre ou de race et le manque de diversité dans les arts et la culture (cf. études Cinégalités, mobilisations contre les violences sexistes et sexuelles au théâtre ou au cinéma, mobilisation des danseurs de l’opéra de Paris). Axe 4 — Création artistique et culturelle dans des environnements contraints Au-delà de l’inégal accès aux postes de pouvoir, ces luttes dans la hiérarchie symbolique se traduisent également au sein des œuvres elles-mêmes. Loin de l’idéal de la création artistique comme émanant de la volonté d’un·e artiste unique vers son public, de nombreux acteurs de l’écosystème créatif (artistes, producteurs, institutions, publics, et politiques publiques) viennent agir directement sur le processus de création. Certains travaux soulignent les contradictions vécues par les personnes chargées de la création ou de la production lorsqu'elles sont amené·es à produire des œuvres dans la lignée ou en rupture avec leurs propres dispositions esthétiques — à l’image des scénaristes de Plus Belle la Vie étudié·es par Muriel Mille (2024) — afin de répondre aux exigences commerciales et aux attentes d’acteurs tiers. La tension classique entre les logiques esthétiques et économiques est particulièrement forte dans le milieu du cinéma et des séries, rejoignant le clivage entre réussite économique d’une œuvre et sa reconnaissance artistique, blockbusters et films d’auteur (Duval, 2011). La logique marchande dans la création des œuvres n’est souvent pas détachable des types de contrats qui lient les artistes aux personnes en charge de la production ou de l'édition, comme dans le cas du marché du livre, du jeu vidéo ou de la musique enregistrée. Dans ce cadre, l’apparition des plateformes du type Netflix a semblé constituer d’abord un environnement économique permettant l’émergence d’autres récits et favorisant une plus grande liberté de création : dans la continuité de travaux récents sur ces nouveaux acteurs de la production culturelle, on peut s’interroger sur les marges de manœuvre des artistes et professionnel·les face aux plateformes, aux nouveaux rapports de force qui se nouent au sein de ces industries culturelles. Ces contraintes économiques souvent associées aux professionnel·les travaillant au sein des industries culturelles existent aussi pour les artistes ordinaires (Delaporte et al., 2022) en contact avec les institutions culturelles. Ils et elles peuvent être confronté·es à des demandes contradictoires de leurs financeurs, ou devoir multiplier les activités et les projets artistiques pour vivre de leur métier (Bataille, et al., 2019 ; Bureau et al., 2009; Menger, 1989, 2005).  Comment s’articulent les différentes trajectoires des professionnel·les de la culture avec les représentations et les valeurs à l’intérieur des œuvres culturelles ? Comment se font les arbitrages entre les différents acteurs et actrices sur la façon de penser les représentations, les personnages, les scénarios ou œuvres en fonction à la fois des modèles économiques, des secteurs, des aires linguistiques ?  Axe 5 — Politiques publiques et réduction des inégalités culturelles/d’accès à la culture Qu’il s’agisse de l’accès aux professions artistiques ou de l’accès à des financements pour la réalisation d’œuvres, c’est l’État qui est le plus souvent sommé d’intervenir pour réduire les inégalités entre les créateurs et créatrices des différents mondes de l’art, mais aussi en termes d’accès à la culture. Les communications pourront ainsi porter sur le rôle de l’État en tant qu’opérateur de réduction des inégalités, à travers la mise en place de politiques publiques culturelles. La crise du COVID-19, à l’instar d’autres crises, peut également être une entrée privilégiée en tant qu’elle constitue une épreuve qui accentue les inégalités existantes dans les professions artistiques, rend visible le rôle de l’État dans les marchés de l’art, et favorise la réflexivité des acteurs sur les interdépendances qui les lient à d’autres acteurs du secteur. Le Pass Culture est une illustration d’une certaine conception de la consommation culturelle comme dépendant d’une barrière économique, alors que la sociologie de la culture montre depuis longtemps les nombreux autres ressorts du goût et de l’intérêt porté à certains genres ou univers culturels. Cette politique apparaît par ailleurs en rupture avec les politiques historiques du ministère de la Culture (Poirrier, 2011), ayant essentiellement consisté à subventionner les producteurs culturels les moins rentables alors que le Pass Culture repose, au contraire, sur un mécanisme de marché pour l’allocation des subventions étatiques.  Comment évolue le rôle de l’État français (Thévenin & Moeschler, 2018) dans la structuration du marché de la production artistique et culturelle ? Par quels mécanismes les politiques culturelles entendent-elles réduire les inégalités d’accès à la culture ? Quels en sont les résultats ? Axe 6 — Les transformations de la médiation culturelle face aux inégalités Au-delà de la place des politiques publiques se pose également la question du rôle joué par un certain nombre d’intermédiaires qui cherchent à « mettre en relation un individu ou un groupe avec une proposition culturelle ou artistique (œuvre d’art singulière, exposition, concert, spectacle, etc.), afin de favoriser son appréhension, sa connaissance et son appréciation » (Aboudrar & Mairesse, 2022). Comme le rappellent Eloy et al. (2021), deux discours sur la transmission de la culture sont majoritaires, en particulier lorsqu’il s’agit des publics juvéniles : d’une part la représentation d’une forme d’aliénation face à des industries culturelles puissantes pour imposer des goûts et des pratiques culturelles ; de l’autre, l’image d’une hyperautonomie de ces mêmes publics dans la consommation culturelle. Dans ce contexte, à qui s’adressent leurs actions de médiation culturelle ? Comment ces professionnel.les de la médiation mettent-ils et elles en œuvre des politiques de démocratisation culturelle tout en tenant compte des multiples formes d’inégalités, sociales, économiques ou territoriales, qui structurent leurs publics ? Comment les personnes en charge de la médiation peuvent-elles se saisir des productions culturelles et artistiques comme outil de lutte contre différentes formes d’inégalités (à l’égard des minorités sexuelles, racisées, des personnes handicapées, etc.) ? Quels sont les autres leviers dont ils et elles disposent pour ajuster leur démarche aux spécificités des groupes qu’ils et elles souhaitent toucher ?   Axe 7 — Enjeux environnementaux de la production et de la consommation culturelles et artistiques Au-delà des enjeux sociaux, l’axe s’intéresse aussi aux défis écologiques que rencontrent les industries culturelles et créatives, et cela à deux niveaux : d’abord au niveau de la production des industries culturelles. Les tensions sont vives entre des productions soucieuses de sobriété (ex. : production durable de décors, choix de matériaux) et les contraintes économiques, qui imposent souvent une accélération des rythmes de production pour satisfaire à la fois les publics et les investisseurs (Oakley & Banks, 2021). Le cas des productions cinématographiques ou télévisuelles illustre particulièrement cette problématique, avec des coûts environnementaux croissants liés à des rythmes intenses de tournage et de diffusion, mais ces mêmes thématiques se déclinent également dans d’autres secteurs (scénographies de concerts, de musées, etc.). Comment les acteurs et actrices de la culture adaptent-ils et elles leurs pratiques pour répondre aux urgences écologiques ? Comment les enjeux écologiques et environnementaux sont-ils pris en compte au sein des productions culturelles et artistiques ? Ces enjeux écologiques se posent également au niveau de la consommation. Si on trouve de plus en plus d’enquêtes sur les pratiques écocitoyennes (Carfagna et al., 2014; Ginsburger, 2020) et sur la conversion écologique des modes de vie (Grossetête, 2019), l’étude de l’articulation plus fine entre pratiques culturelles et enjeux écologiques reste un peu moins développée. Comment les individus ont-ils transformé ou non leurs pratiques culturelles à la lueur de ces enjeux environnementaux ? Comment ces enjeux environnementaux s’articulent-ils aux inégalités de consommation ?  Varia Les personnes qui souhaitent communiquer sont invitées à privilégier les propositions qui s’inscrivent dans les axes précédents, issus du thème général du congrès. Cependant, ces axes ne sont pas exhaustifs. En effet, le RT14 entend faire écho à l’actualité de la sociologie des arts et de la culture dans sa globalité. Il est donc ouvert à toutes les propositions de communication présentant des recherches inscrites dans ce champ. Modalités de soumission des propositions Structure de la proposition à envoyer Le résumé comportera entre 3000 et 5000 signes (espaces compris, hors bibliographie, 5 références maximum), et devra impérativement contenir les éléments suivants : 
  • une présentation claire du contexte, de la question de recherche et du cadre théorique en mobilisant des références bibliographiques pour justifier la pertinence du sujet ;
  • une présentation de la méthodologie et des données employées (en chiffrant précisément, en explicitant les techniques mobilisées) ;
  • une esquisse des principaux résultats (ou des hypothèses si le terrain est en cours). 
Informations attendues
  • Noms de(s) auteur·e(s), 
  • Statut, 
  • Rattachement, 
  • Adresse électronique, 
  • Axe, 
  • Titre de la communication, 
  • Résumé, 
  • Mots-clés.
Dépôt des propositions Les réponses à l’appel à communications sont à déposer exclusivement au moyen du formulaire dédié directement sur le site de l’AFS (ci-dessous, après l'appel). Les propositions envoyées par d’autres moyens que les formulaires dédiés sur le site de l’AFS ne seront pas prises en considération. Evaluation des propositions Les propositions reçues par le Comité Scientifique des sessions du RT14 seront anonymisées et distribuées à deux relecteurs et relectrices en charge de sélectionner les propositions à partir d’une grille commune, évaluant notamment la clarté et l’originalité de la question de recherche, la rigueur et la pertinence de la méthodologie, et l’intérêt des premiers résultats esquissés (ou à défaut la qualité des hypothèses formulées). Calendrier
  • 15/01/25 : date limite pour l’envoi des propositions de communication 
  • avant mi-février : Communication du résultat de la sélection après évaluation anonyme par deux membres du comité scientifique
  • 26/06/25 : date limite pour l’envoi des textes supports des interventions (15 minutes), pour transmission aux discutant·es
  • Du mardi 08/07 au vendredi 11/07/2025 : tenue du Congrès à Toulouse
Format des communications Les communications se feront par plage de 30 minutes, avec 15 minutes de présentation et 15 minutes d’échange avec le public. Il est attendu des communicants et communicantes d’articuler autant que possible leur présentation de la façon suivante : 
  • une présentation claire du contexte, de la question de recherche et du cadre théorique ;
  • une présentation de la méthodologie et des données employées (en chiffrant précisément, en explicitant les techniques mobilisées) ;
  • une présentation des principaux résultats, en n’oubliant pas de mobiliser des matériaux d’enquête.
Les personnes retenues pour communiquer durant le Congrès devront également veiller à favoriser les discussions entre les communications (notamment au sein d’une même session). Il sera également attendu qu’elles communiquent leur présentation en amont du Congrès. Informations importantes Pour participer au Congrès, il faudra adhérer à l’AFS et s’acquitter de droits d’inscription. Lors du précédent Congrès de 2023, l’adhésion s’élevait à 41 € pour les non-titulaires et 103 € pour les titulaires ; l’inscription au Congrès à 61 € pour les non-titulaires et 152 € pour les titulaires. Les tarifs pour le Congrès de Toulouse seront légèrement plus élevés (inflation). Les collègues non-titulaires qui ne peuvent être financé. es par leur laboratoire pourront, sur présentation de dossier, être exonéré. es des droits d’inscription et bénéficier d’une aide pour le transport et le logement. La procédure pour la demande d’exonération des droits d’inscription sera précisée plus tard. L’accès au Congrès se veut le plus inclusif possible :
  • Des dispositifs de lutte contre les violences sexistes et sexuelles seront mis en place.
  • Si vous avez besoin de services d’accompagnement en raison d’une situation de handicap, vous pourrez le signaler dans le cas où votre communication est retenue. Le comité d’organisation mettra tout en œuvre pour essayer de répondre à vos demandes.
  • Si vous avez besoin de services de crèche pendant le Congrès vous pourrez le signaler au moment de l’inscription. Le comité local essayera de proposer un mode de garde.
Comité d’organisation Le comité d’organisation est composé des membres suivants : 
  • Abel AUSSANT, Doctorant, Sciences Po Paris, CRIS
  • Marie-Laure BERNON, Docteure, Université d’Orléans, Cedete 
  • Delphine CHEDALEUX, MCF, Université de Technologie de Compiègne, COSTECH
  • Quentin GILLIOTTE, Professeur Junior, Université Paris-Panthéon-ASSAS, CARISM
  • Noé LATREILLE DE FOZIÈRES, Doctorant, LIER-FYT (EHESS, CNRS)
Comité scientifique Le comité scientifique est composé de l’ensemble des membres du bureau du RT14, à savoir : 
  • Abel AUSSANT, Doctorant, Sciences Po Paris, CRIS
  • Marie-Laure BERNON, Docteure, Université d’Orléans, Cedete
  • Anne BESSETTE, Post-doctorante, Labex ICCA, Cerlis
  • Delphine CHEDALEUX, MCF, Université de Technologie de Compiègne, COSTECH
  • Elise CHIÈZE-WATTINNE, Docteure, CERLIS
  • Clément COMBES, MCF, Université Sorbonne Nouvelle, IRMÉCCEN
  • Tristan DOMINGUEZ, Ater, Sorbonne Université, Gripic
  • Quentin GILLIOTTE, Professeur Junior, Université Paris-Panthéon-Assas, Carism
  • Karim HAMMOU, chargé de recherche CNRS, Cresppa-CSU
  • Reguina HATZIPETROU-ANDRONIKOU, MCF, Nantes Université, CENS
  • Noé LATREILLE DE FOZIÈRES, Doctorant, LIER-FYT (EHESS, CNRS)
  • Bianca MARETTI, Doctorante contractuelle, Sorbonne Université, IReMus
  • Marco MARY, Doctorante contractuel, IEP Toulouse, LASSP
  • Anna MESCLON, Docteure, Nantes Université, CENS
  • Muriel MILLE, MCF, Université Versailles St-Quentin-en-Yvelines, Printemps
  • Myrtille PICAUD, Chargée recherches CNRS, CRESPPA-CSU, associée au CEE
  • Francesca QUERCIA, Post-doctorante, LaReSS (HETSL Lausanne, CH)/ Centre Max Weber de Lyon
  Bibliographie Aboudrar, B. N., & Mairesse, F. (2022). La Médiation culturelle (3e édition). Que sais-je. Albenga, V. (2017). S’émanciper par la lecture. Genre, classe et usages sociaux du livre. Rennes (Presses universitaires de ). Bataille Pierre, Casse Robin et Perrenoud Marc (2019), « Rythmes et ancrages sociaux des carrières musicales “ordinaires” », Recherches sociologiques et anthropologiques, 50 (2), 75-99. Bobo J. (1995). Black Women as Cultural Readers, New York, Columbia University Press. Boyadjian, J. (2022). Jeunesses connectées : Les digital natives au prisme des inégalités socioculturelles. PU SEPTENTRION. Bureau, M.-C., Perrenoud, M., & Shapiro, R. (dirs.) (2009), L’artiste pluriel, Démultiplier l’activité pour vivre de son art, Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion. Buscatto, M., Helbert, S., & Roharik, I. (2021). L’opéra, un monde professionnel hanté par les violences de genre. 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