Les enjeux environnementaux occupent une place de plus en plus centrale au sein des mouvements sociaux contemporains, et ce, à l’échelle mondiale. De la lutte contre l’extractivisme et le pillage de ressources à la préservation de la biodiversité, elles voient s’engager une diversité d’acteur·rices, de collectifs et de communautés. En France, les mobilisations contre les « grands projets inutiles et imposés » ont su imposer l’urgence environnementale. L’écoféminisme suscite un regain d’intérêt (Bennholdt-Thomsen et Mies 2022 ; Pruvost 2021), de même que les écologies pirates, populaires ou décoloniales promues par certains groupes issus des fractions populaires racisées (Ouassak, 2023 ; Ferdinand 2019 ; 2024). Lorsqu’on change d’échelle, en Amérique du Sud ou en Afrique, la question environnementale prend une autre signification. Elle est reformulée sans opposer la nature à la culture, et inversement, ce qui contribue à remettre en cause les catégories de l’Etat-Nation. Cette façon d’aborder l’environnement interroge également ses acceptations comme une simple propriété foncière ou un espace rationnel et euclidien figé. C’est le cas des communautés afro-colombiennes qui se battent pour la reconnaissance de leurs environnements collectifs face aux projets de destructions.
L’objectif de cet appel à communications est non seulement d’explorer la multiplicité de ces mobilisations environnementales, mais aussi d’appréhender l’environnement, entendu en un sens plus large que son acception seulement « naturelle », comme un outil de compréhension pour l’ensemble des mobilisations susceptibles d’être enrichies par une approche écologique (axe 1).
Il s’agira également (axe 2) de s’intéresser aux définitions et aux appropriations parfois conflictuelles de la cause environnementale, en fonction des acteur·rices et groupes sociaux raciaux qui s’en emparent. Comment déployer une analyse processuelle de l’appropriation (Elalaoui et al. 2024) de l’enjeu environnemental de manière contrastée, en fonction des profils sociaux de celles et ceux qui se mobilisent ? . En cherchant à élargir la focale au-delà des mobilisations écologiques les plus visibles, on s’intéressera aux écologies populaires, racisées, aux mobilisations qui prennent place dans les Suds, mais aussi aux mobilisations conservatrices et aux « contre-mouvements » qui se situent en opposition par rapport aux luttes écologiques.
On s’interrogera enfin (axe 3) sur la manière dont différents groupes mobilisés en viennent à agir ensemble et à converger au sein de coalitions, qui peuvent être régulièrement traversées de tensions et voient s’opposer des conceptions parfois lointaines des enjeux environnementaux.
Ce premier axe propose d’envisager l’environnement au sens large : comme ce « dans quoi » il importe de réinscrire les mobilisations et les formes d’engagement pour mieux les étudier. En se situant au-delà du seul « environnement naturel », pour inclure l'environnement au sens social, spatial ou encore sensible, il s’agira ici d’aborder les mouvements sociaux depuis une approche écologique (Zhao 1998 ; Braconnier & Dormagen 2007 ; Cossart & Talpin 2019). On ne se limitera donc pas ici aux seules mobilisations écologiques, bien que celles-ci pourront également être envisagées sous cet angle.
Les communications pourront ainsi s’intéresser à l’espace géographique, envisagé comme cadre, moyen et enjeu des mobilisations collectives (Hmed 2020). Ce dernier peut en effet constituer un cadre propice à la socialisation à l’engagement ou à la politisation des vécus – ce qui est le cas des foyers de la Sonacotra pour les résidents des foyers de travailleurs migrants dans les années 1970 (Hmed 2007), du lieu de culte ou du lieu de travail, comme les ouvriers de l'usine Lip en 1973 (Gourgues 2017) ou les employées du planning familial (Romerio 2022). Mais l’environnement spatial peut aussi constituer une contrainte (Tilly 2003). : c’est le cas au sein des mouvements antivalidistes, où le manque d’accessibilité des espaces d'organisation et d'action militante (Li et al. 2018) décourage les personnes handicapées à s'engager dans des mouvements sociaux et impose aux organisations militantes composées de personnes handicapées de poser la question de l'accessibilité des espaces de lutte. Les communications pourront s’intéresser aux différents usages stratégiques de l’environnement dans le cadre de l’action contestataire (Combes et al. 2011) : manifestations sur la voie publique, blocages d'établissements, sit-in - autant d'actions où les corps militants occupent l'environnement. Dans certains cas, c’est cet environnement spatial qui devient lui-même l’enjeu des mobilisations, comme dans le cas des Zones à Défendre (Verdier 2018).
Indissociablement, l’environnement des mouvements sociaux est aussi un environnement social (Zhao et Zhang 2018), correspondant à la fois au milieu de sociabilité et aux réseaux de mobilisation qui les rendent possibles. À la suite d’Henri Lefebvre (1974) on est invité à envisager l’environnement à partir de la triplicité dialectique de l’espace qui articule le vécu, le perçu et le conçu, permettant de saisir des totalités socio-spatiales, tandis que l’insistance sur l’espace vécu incite à faire de la dimension sensible une composante essentielle de l’approche écologique (Gibson 2014 ; Ingold 2013) Enfin l’acception large du terme d’« environnement » n’équivaut pas à en exclure la dimension « naturelle », mais invite à l’intégrer à l’analyse. On pourra alors s’intéresser aux multiples rapports à l’environnement naturel (mais aussi par-delà toute distinction du naturel et du culturel), tels qu’ils sont portés par les mobilisations des Suds, dans le cadre des mouvements indigènes, afrodescendants ou de populations racisées. La notion de « colonialité de la nature » (Porto-Gonçalves 2004) permet d’éclairer ces conceptions conflictuelles de l'environnement dans les sociétés post-coloniales, de s’intéresser à l’invisibilisation des pratiques autochtones d'occupation de l'espace ou au renforcement du contrôle des ressources territoriales par la gestion externe capitaliste.
Cet axe est centré plus spécifiquement sur la cause environnementale : il s’intéresse aux manières contrastées et conflictuelles (Ripoll, Veschambre 2013) dont différents acteur·rices (institutions, individus et collectifs) s’approprient cet enjeu au sein d’« espaces de la cause » (Bereni 2012) traversés par différents clivages idéologiques et sectoriels.
Du côté des institutions, les communications pourront s’intéresser à la façon dont les mobilisations collectives contribuent à placer l’enjeu environnemental au cœur des politiques publiques. Mais aussi à la manière dont les institutions transforment et reformulent en retour la cause environnementale, contribuant à la dépolitiser, ou à la rabattre sur des solutions technologiques ou des gestes individuels, faisant passer les enjeux sociaux au second plan (Comby 2017). Capté par les États et les entreprises privées, le discours écologique peut aussi devenir un levier de démobilisation, contribuant à produire le consentement politique des populations (Adaman & Akbulut 2021 ; Buu-Sao & Patinaux, 2023 ; Dechézelles 2019 ; Topçu 2013), mais suscitant aussi des formes de résistance et de « micro-mobilisations » (Pérouse 2005).
Les propositions de communication pourront s’intéresser au rejet de ces « récupérations » de la critique écologique (Boltanski & Chiapello 2011). On pourra également réfléchir à la place des pratiques écologiques individuelles (comme la consommation alternative ou éco-responsable), en tant qu’elles peuvent être à l’origine de formes de socialisation politique et d’engagement, mais aussi être dénoncées par certain·es acteur·rices comme un substitut dépolitisant à l’action collective.
Dans le même ordre d’idée, il s’agira tout autant de s’intéresser aux formes d’écologie populaire qui se développent à l’écart des politiques publiques et des injonctions environnementales dont elles sont porteuses. Déplaçant la formulation des causes environnementales, celles-ci peuvent s’appuyer sur une « écologie morale » (Jacoby, 2003), revendiquer une « justice environnementale », dénoncer un « racisme environnemental » (Pellow 2005, Keucheyan 2014, Buu-Sao 2020), ou encore produire du savoir, en rendant visible la surexposition de certaines populations discriminées aux risques environnementaux (pollutions, stockage des déchets, etc.). Enfin, aborder l’environnement dans sa dimension purement « écologique » permet également de questionner la manière dont les injustices raciales se territorialisent.Des auteur-ices et luttes des minorités ont développé le concept de racisme environnemental pour montrer comment les populations minorisées sont exposées de manière disproportionnée aux risques environnementaux (Pellow 2005 ; Buu-Sao 2020). Comment interroger ici la dimension spatiale du racisme et de l’injustice environnementale ? De quelle manière ces luttes visibilisent les inégalités d'usage et d'accès à l'environnement, des formes de luttes territoriales ? ».
Les communications pourront enfin porter sur les « contre-mouvements » (Fetner 2008), au croisement de la sociologie de l’action collective et de la sociologie du « vigilantisme » (du Cleuziou 2008 ; Favarel-Garrigues & Gayer 2021), et à la manière dont certains groupes sociaux (agriculteur·rices, chasseur·ses, ouvrier·es ou encore élu·es locaux) s’attachent à suppléer au travail de surveillance et de maintien de l’ordre de l’État (Houte 2024), tout en détournant et en recadrant à leur manière les enjeux écologiques. On pourra donc plus largement s’intéresser aux réappropriations du motif environnemental par les mouvements sociaux conservateurs, comme c’est le cas par exemple de l’écoféminisme dans un mouvement comme celui des « Antigones » (Della Sudda 2022 ; Labussière 2017).
Ce troisième axe explore les coalitions qui se forment autour de la cause écologiste, qu’elles prennent la couleur du « rouge-vert » (Löwy & Tanuro 2021) ou du « bleu-vert » (blue green coalitions). Ces coalitions regroupant militant·es, habitant·es, activistes et/ou travailleur·ses éco-protestataires parviennent-elles à dépasser la dispersion de luttes qui, dans leurs revendications comme dans leurs modes d'action, articulent singulièrement environnement et rapports de domination (Pereira, 2013) ?
La singularité des coalitions comme les Soulèvements de la Terre, Alianza por el clima, Ender Gelände tient à ce qu’elles prennent appui sur des réseaux multi-situés, connectant plusieurs espaces physiques et échelles de mobilisation. Elles invitent à une analyse fine du « coalition work » (Staggenborg 1986) qui ne se résume pas à un partage ponctuel de ressources, mais suppose un « travail spécifique de tissage et d’entretien de relations réciproques, d’identification et de définition d’enjeux communs » (Mathieu 2009). Comment se font (et se défont) ces coalitions, à partir d’espaces, physiques et sociaux diversement impactés par les problèmes environnementaux ? Quels espaces de coordination permettent d’organiser les frictions susceptibles de surgir entre des collectifs et des individus aux intérêts qui ne convergent pas toujours ? Dans quelle mesure des activistes ancré·es localement s’approprient un label national ?
La sociologie des coalitions protestataires a montré qu'elles doivent toujours composer avec leur « ambiguïté constitutive ». Elle invite à examiner leurs conditions d’émergence, de maintien et, le cas échéant, de délitement ; ce qui les rend possibles, mais aussi ce qui leur fait obstacle, en particulier les rapports et usages différenciés de l’environnement. Comment s’y négocient les luttes de définition de l’écologie ? Comment un travail d’extension et de connexion de cadres, notamment par l’imbrication de la question environnementale avec d’autres rapports de domination, peut initier de nouvelles coopérations, mais aussi des ruptures et recompositions au sein de ces alliances ? Quels rapports sociaux – d’âge, de genre, de race, etc. – structurent les interprétations différenciées de ces recompositions ? La diversité des cultures militantes présentes au sein des coalitions invite également à explorer la diversité des rapports à l’État qui s’y jouent, et la manière parfois conflictuelle dont coexistent en leur sein différents répertoires d’action plus ou moins institutionnalisée. Il peut être utile à ce titre d’historiciser les alliances éco-protestataires pour en saisir les continuités parfois souterraines et les dynamiques de recomposition et mises en sommeil.
Les propositions de communication, entre 2500 et 5000 signes, sont à déposer directement sur le site du RT21 https://afs-socio.fr/rt/rt21/ (onglet : appels à communications) avant le 15 janvier 2025.
La proposition devra comprendre : un titre, nom(s), prénom(s), rattachements institutionnels, l’axe qui correspond à l’appel, une bibliographie sélective, un courriel de contact.
Nous encourageons des propositions fondées empiriquement, en particulier des communications critiques, celles qui portent sur des pays du sud global, et sommes ouverts à tous les niveaux ainsi qu'aux chercheur·euses indépendant·es.
Pour participer au Congrès, il faudra adhérer à l’AFS et s’acquitter de droits d’inscription. Lors du précédent Congrès de 2023, l’adhésion s’élevait à 41€ pour les non-titulaires et 103€ pour les titulaires ; l’inscription au Congrès à 61€ pour les non-titulaires et 152€ pour les titulaires. Les tarifs pour le Congrès de Toulouse seront légèrement plus élevés (inflation). Les collègues non-titulaires qui ne peuvent être financé.es par leur laboratoire pourront, sur présentation de dossier, être exonéré.es des droits d’inscription et bénéficier d’une aide pour le transport et le logement. La procédure pour la demande d’exonération des droits d’inscription sera précisée plus tard.
L’accès au Congrès se veut le plus inclusif possible :
* Des dispositifs de lutte contre les violences sexistes et sexuelles seront mis en place. * Si vous avez besoin de services d’accompagnement en raison d’une situation de handicap, vous pourrez le signaler dans le cas où votre communication est retenue. Le comité d’organisation mettra tout en œuvre pour essayer de répondre à vos demandes. * Si vous avez besoin de services de crèche pendant le Congrès vous pourrez le signaler au moment de l’inscription. Le comité local essayera de proposer un mode de garde.
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