Cette étude examine les stratégies d'internationalisation des étudiant·es français·es issu·es des classes supérieures, à travers l'analyse d'une cohorte de 152 candidat·es au Collège d'Europe. Basée sur une analyse des correspondances multiples, un suivi de cohorte sur 5 ans et des entretiens, la recherche révèle que ces étudiant·es, issus du "bas des classes supérieures", utilisent ce diplôme international d'un an (29 000€ de frais) comme stratégie de contournement des voies traditionnelles d'accès aux positions de pouvoir en France. Les résultats démontrent que cet investissement, plutôt que d'ouvrir de nouvelles perspectives, reproduit les divisions sociales existantes, comme en témoigne le déclassement professionnel relatif des étudiante·es issu·es des fractions dominées des classes supérieures à n+5.
Depuis quelques années, les établissements d’enseignement supérieur sont confrontés à deux injonctions fortes : former à – et pour - la transition numérique et la transition écologique. Je propose dans cette communication de traiter de la conciliation de ces injonctions opérée par les responsables de formations - dans les écoles d’ingénieur.es et les universités - sous la forme de parcours et d’enseignements mettant en avant le numérique comme moyen de la transition écologique. Il s’agira de revenir sur les formes curriculaires et pédagogiques de ces formations, avant d’interroger la place qui y est faite à la question environnementale.
Cette communication propose de revenir sur deux expériences de formation à l’enquête sociologique en 3eme année de licence construites à partir de recherches sociologiques et anthropologiques sur l’industrie nucléaire. La première est un apprentissage pratique par l’enquête avec des étudiants sur des terrains situés à proximité de centrales nucléaires. La seconde est théorique et propose un enseignement qui s’appuie sur la lecture d’enquêtes en sciences sociales sur ce thème et une réflexion sur les archives et la documentation des enquêtes.
Depuis quelques années, les établissements d’enseignement supérieur sont confrontés à deux injonctions fortes : former à – et pour - la transition numérique et la transition écologique. Je propose dans cette communication de traiter de la conciliation de ces injonctions opérée par les responsables de formations - dans les écoles d’ingénieur.es et les universités - sous la forme de parcours et d’enseignements mettant en avant le numérique comme moyen de la transition écologique. Il s’agira de revenir sur les formes curriculaires et pédagogiques de ces formations, avant d’interroger la place qui y est faite à la question environnementale.
Cette communication traite de l’enseignement de la conception financière de l’environnement en master de finance, et de son effet sur les étudiants. Elle montre comment il contribue à forger chez eux et elles un nouveau rapport instrumental aux entreprises et à la nature, en conformité avec les normes en vigueur dans le milieu professionnel qu’ils et elles souhaitent intégrer.
Cette contribution se positionne à la croisée des axes 2 et 3 en examinant l’intégration des compétences psychosociales (CPS) dans l’espace scolaire. S’appuyant sur une enquête menée principalement dans le Grand Est, combinant observations et entretiens, elle analyse les (ré)appropriations et (ré)interprétations différenciées de ce dispositif de santé publique par différents acteurs éducatifs.
Cette communication propose de revenir sur deux expériences de formation à l’enquête sociologique en 3eme année de licence construites à partir de recherches sociologiques et anthropologiques sur l’industrie nucléaire. La première est un apprentissage pratique par l’enquête avec des étudiants sur des terrains situés à proximité de centrales nucléaires. La seconde est théorique et propose un enseignement qui s’appuie sur la lecture d’enquêtes en sciences sociales sur ce thème et une réflexion sur les archives et la documentation des enquêtes.