Marie DAVID
marie.david@univ-nantes.fr
Nantes université, Centre nantais de sociologie, UMR 6025
Institut national supérieur du professorat et de l’éducation de Nantes
4 Chemin de Launay Violette, 44322 Nantes
L’épidémie de Covid-19 en France a contribué à révéler et à amplifier la crise des services de santé : manque de matériel (masques, blouses, respirateurs, médicaments), de moyens financiers (manque de lits d’hôpitaux notamment) et de personnels. Lorsque des tests de détection du virus ont été mis au point, le nombre de professionnels de santé habilités à réaliser ces tests (médecins, infirmiers, pharmaciens) s’est très rapidement révélé insuffisant, au regard du nombre de personnes contaminées et du nombre de tests nécessaires à la politique de limitation de la circulation du virus. Cela a conduit le ministère de la Santé à élargir le nombre de testeurs Covid, en assouplissant les règles de recrutement et en mettant en place des formations.
La politique de lutte contre le Covid s’est également traduite par la fermeture, à plusieurs reprises en 2020 et 2021, des campus universitaires, pour éviter les rassemblement d’étudiants. Mais le premier confinement a montré que les enseignements à distance pénalisaient les apprentissages et contribuaient à l’isolement étudiant ; l’enjeu pour les universités a donc été de rouvrir les campus, et, pour cela, de détecter précocement les cas de Covid. Les services de santé universitaires ne comportant pas assez de professionnels, les universités ont été incitées à recruter des non-professionnels pour réaliser les tests de détection Covid.
Cette communication s’appuie sur une enquête par observation directe et participante1 au sein d’un dispositif de test Covid, mis en place dans une université et reposant sur l’embauche et la formation d’étudiants « médiateurs Covid » pour pratiquer des tests sur les autres étudiants. Le dispositif a fonctionné de mai 2021 à février 2022. Une cinquantaine d’étudiants ont été recrutés et ont pratiqué des tests, sous la responsabilité du médecin responsable du service de santé et d’une infirmière recrutée pour l’occasion. Environ deux tiers de ces étudiants ne sont pas inscrits dans des filières de santé.
En se plaçant du point de vue des médiateurs Covid, l’enquête interroge la façon dont des profanes2 apprennent, lors d’une formation très courte réalisée par des secouristes, comment pratiquer des gestes de soin invasifs sur des patients qui sont également leurs pairs3. Ces gestes sont d’ordinaire la prérogative de professions qualifiées. Le déploiement à très grande échelle des dépistages Covid montre la faible technicité de certains gestes de soin, sous-traités à des personnels d’appoint très peu qualifiés en santé. L’enquête montre également comment les gestes de soin et la perception de la maladie par les médiateurs évoluent continuellement, tout au long de l’existence du dispositif, sous l’effet conjugué de l’évolution de la maladie (évolution du virus et de l’épidémie), des connaissances sur le Covid et des politiques de santé. Les gestes de soin liés aux tests Covid s’apprennent sur le tas et font l’objet d’adaptations continues.
En envisageant l’activité de test Covid comme un job étudiant, l’enquête montre comment les différentes catégories d’étudiants perçoivent ce travail, leurs relations avec les testés et avec les personnels médicaux d’encadrement. Certains testeurs rentabilisent la formation reçue en devenant médiateurs hors universités, devenant, pour quelques mois, de semi-professionnels, ce qui leur donne un statut particulier au sein du groupe de médiateurs.
La communication éclaire ainsi la division du travail de soin médical4, dans un contexte où les frontières usuelles sont remises en cause temporairement par des modifications des règles officielles qui les définissent.
1Howard S Becker, Le travail sociologique. Méthode et substance, Res Socialis, Fribourg, Academic Press, 2006.
2Everett C. Hughes, Le regard sociologique. Essais choisis, Recherches d’histoire et de sciences sociales, Paris, École des hautes études en science sociales, 1996.
3Sandrine Musso, « Professionnaliser l’ « expertise profane » ? Retour sur un programme expérimental de formation de « médiateurs de santé » entre 1999 et 2005 en France , dans C. Tourette-Turgis, Les savoirs expérientiels en santé : fondements épistémologiques et enjeux, 2020, p.75-96.
4Jean Peneff, L’hôpital en urgence : étude par observation participante, Collection Leçons de choses, Paris, Métailié, 1992.
Le label « Initiative Hôpital Ami des Bébés », a été créé par l’OMS et l’UNICEF dans les années 1990 pour promouvoir l’allaitement dans les pays du Sud. En France, au-delà de la promotion de l’allaitement, il ambitionne de sanctionner les pratiques professionnelles en maternité qui favorisent une individualisation des pratiques de soins.
Dans ce cadre, les puéricultrices du service de suites de naissance sont une des professions les plus touchées par les transformations du travail induites par le label. Cette communication étudie la lutte juridictionnelle de ce groupe professionnel et montre comment la labellisation et son halo peut être un moyen de distinction pour certaines d’entre elles.
Dans un contexte de besoins de santé croissants, et face à une diminution de la démographie médicale, des transferts et délégations de tâches des médecins généralistes vers les infirmières sont encouragées depuis le début des années 2000 par les pouvoirs publics, dans des cadres souvent expérimentaux (Berland et Bourgueil, 2006 ; article 51 de la Loi HPST de 2008). La création d’un nouveau segment professionnel d’Infirmière en pratique avancée (IPA), inscrit dans la loi en 2016 puis dans un décret en 2018 (Divay et Jovic, 2022), constitue l’un des aboutissements de ce mouvement. Cependant le cadre d’exercice négocié reste fragile, et les oppositions fortes de la part des représentants syndicaux des médecins et des infirmières qui s’expriment aujourd’hui rendent cet exercice extrêmement difficile (Rapport IGAS, 2021), particulièrement en libéral (Luan, 2021).
Un retour sur les transformations des frontières professionnelles opérées dans des espaces expérimentaux comme le dispositif national Asalée (Action de santé libérale en équipe) (Fournier, Bourgeois et Naiditch, 2018), permet d’éclairer finement le travail sur lequel reposent ces transformations, et les conditions de possibilité à la fois de ce travail et de ces transformations, dans l’espace « protégé » qui y est aménagé pour les infirmières (protocoles de délégation de tâches définis au niveau national, rémunération garantie, formation, ressources numériques, espaces de réflexivité collective, etc.).
L’analyse des entretiens réalisés en 2015-2016 avec des infirmières (80) et des médecins (35) participant à ce dispositif, complétés en 2022-2023, montre que chaque infirmière négocie localement un nouveau partage de tâches techniques, relationnelles et organisationnelles, avec chacun des médecins avec qui elle travaille (Strauss, 1992 ; Hughes, 1996). Ce travail de négociation repose essentiellement sur les infirmières, dans une position toujours fragile face aux médecins, dont elles dépendent pour l’adressage de patients. Sélectionnées par leurs paires pour leur capacité à négocier leur place auprès de médecins qui n’ont pas toujours d’attentes à leur égard, elles se heurtent à ce paradoxe de devoir négocier localement la mise en œuvre de protocoles cadrés au plan national, les médecins conservant le contrôle des frontières de la profession à l’échelle locale et la capacité à tirer à leur avantage l’émergence de nouveaux segments professionnels, alors qu’au niveau national, ce contrôle est de plus en plus remis en question par les différentes réformes. Les évolutions des pratiques et de l’offre de soins primaires, notamment préventive, dépendent ainsi fortement de la considération que chaque médecin leur accorde.
Malgré la présentation fréquente de l’exercice libéral comme plus avantageux, c’est aujourd’hui principalement dans des cadres salariés - au sein de divers dispositifs comme Asalée ou dans des maisons et centres de santé - que des IPA trouvent aujourd’hui la possibilité de négocier avec des médecins une nouvelle division du travail de soins primaires .
Berland Y, Bourgueil Y, 2006. Cinq expérimentations de coopération et de délégations de tâches entre professionnels de santé, Rapport ONDPS.
Divay S, Ljiljana J, 2022, Infirmière en pratique avancée : une voie pour sortir de l’auxiliariat et aller vers la coopération ? » In : Pratiques de coopération en santé. Regards sociologiques, IRDES, 488.
Luan L, 2021, Devenir infirmière en pratique avancée (IPA) en soins primaires, Thèse pour le diplôme d’Etat de docteur en médecine, spécialité santé publique, Université de Paris.
Fournier C, Bourgeois I, Naiditch M, 2018, Action de santé libérale en équipe (Asalée) : un espace de transformation des pratiques en soins primaires, Questions d’économie de la santé, n° 232.
Hughes E, 1996, Le regard sociologique, essais choisis, Paris, Editions de l'EHESS.
Strauss A, 1992, La trame de la négociation : sociologie qualitative et interactionnisme, Paris, L'Harmattan.
La communication est issue d'une analyse de données produites au cours d'une enquête de terrain réalisée pour une thèse de doctorat portant sur le travail en réseau de parents d'enfants identifiés comme ayant des besoins éducatifs particuliers en âge d'entrer à l'école et de différent·e·s professionnel·le·s intervenant auprès de ces enfants (des professionnel·le·s de l'éducation, des thérapeutes et des médecins). Elle vise à mettre à jour les formes de rapport de pouvoir qui peuvent émerger dans ce contexte entre ces groupes professionnels et à examiner sur quelles ressources distinctives elles peuvent prendre appui. Ces éléments contribuent à interroger certaines approches politiques ou scientifiques aux allures irénistes qui tendent à concevoir la « collaboration » ou le « partenariat » comme une disposition d’esprit à acquérir. En effet, ils justifient d’analyser ces réseaux avant tout comme des « arènes », c'est-à-dire des espaces et des temporalités d'exposition de soi et de confrontation aux autres.
Les mondes pluriels des ressources humaines : analyse intersectionnelle d’un groupe contrasté
Le groupe des travailleuses et travailleurs des ressources humaines (TRH) a fait l’objet de très peu d’études en sociologie, et, plus généralement, en sciences sociales. Cette communication propose une analyse détaillée de la morphologie interne de ce groupe, au croisement de la sociologie du travail et des groupes professionnels (Demazière et Gadéa, 2009 ; Dubar, Tripier et Boussard, 2015), et de la sociologie des rapports sociaux. Elle s’appuie sur une exploitation statistique de l’enquête Emploi de l’INSEE (éditions 2014-2018)[1], et sur des entretiens semi-directifs avec des travailleur·e·s des ressources humaines (n = 33). Le groupe des TRH s’inscrit dans les franges intermédiaires et supérieures des mondes du travail. Sa spécificité principale, par rapport à d’autres groupes professionnels proches, tient à sa forte féminisation : alors que les femmes étaient minoritaires dans les métiers de cadres de la gestion du personnel jusque dans les années 1970, elles y sont ensuite massivement entrées, dans un contexte plus général de féminisation – relative – des professions supérieures (Buscatto et Marry, 2009). Loin d’être homogène, le groupe des TRH constitue un espace professionnel contrasté et polarisé, traversé par des lignes de fracture. Des analyses bivariées et multivariées (dont une ACM sur la base de données de l’enquête Emploi) permettent d’analyser comment ces hiérarchies professionnelles s’articulent étroitement avec des rapports sociaux de genre, d’âge et de classe. En complément, les entretiens donnent à voir la manière dont les hiérarchies dégagées par l’analyse statistique se manifestent dans la différenciation des métiers et des activités de travail. Ils permettent aussi de comprendre comment ces inégalités se traduisent, d’un point de vue symbolique, par des manières différentes de penser et de valoriser les métiers de la gestion du personnel. L’analyse statistique permet de rendre compte des transformations qu’a connues le groupe. Elle donne à voir les clivages générationnels – notamment en matière de filières de formation d’origine – qui travaillent l’espace professionnel, et permet de dégager différents types de carrières. Alors que certains individus entrent dans les métiers des RH dès la fin de leurs études, d’autres y accèdent plus tard, dans le cadre de mobilités horizontales ou verticales. Ces circulations qui mènent vers les métiers des RH sont des mobilités sexuées : les hommes sont plus nombreux à venir de métiers de production ou techniques, tandis que les femmes sont davantage issues de métiers administratifs. Or, je montre que ces parcours féminins sont moins valorisables dans l’espace professionnel des RH que les trajectoires masculines, et donnent plus difficilement accès au statut de cadre. Finalement, l’analyse statistique permet de distinguer différents sous-groupes, et rend possible une perspective intersectionnelle intéressante sur les logiques de construction de l’espace professionnel. Le pôle dominé du groupe, fortement féminisé, est traversé par des différenciations internes : l’exposition aux contrats précaires et les bas salaires concernent principalement de jeunes salariées peu ancrées dans l’entreprise, tandis que les plus anciennes ont des situations plus stables. A l’opposé, le pôle dominant du groupe est constitué de salarié·e·s, hommes et femmes, fortement dotés socialement et scolairement et qui disposent de salaires élevés. Enfin, les positions intermédiaires sont occupées par des hommes et des femmes relativement âgé·e·s qui ont connu des mobilités ascendantes ou horizontales, en dépit de leurs origines sociales moins élevées, dans des organisations de grande taille dans lesquelles ils sont inséré·e·s depuis de nombreuses années. BUSCATTO Marie et MARRY Catherine (2009), « ‘‘Le plafond de verre dans tous ses éclats’’. La féminisation des professions supérieures au XXe siècle », Sociologie du travail, n°51, p. 170-182. DEMAZIERE Didier et GADEA Charles (dir.) (2009), Sociologie des groupes professionnels. Acquis récents et nouveaux défis, Paris, La Découverte. DUBAR Claude, TRIPIER Pierre et BOUSSARD Valérie (2015), Sociologie des professions, Paris, Armand Colin. [1] Le repérage statistique du groupe a nécessité de déployer une méthodologie originale sur laquelle je reviendrai.Nombre de travaux montrent que la mobilité, qu’elle soit géographique ou fonctionnelle, se situe au coeur de l’identité magistrate. Parmi les critères qui président à la mobilité des magistrats, le lieu d’affectation et la fonction semblent primordiaux. Toutefois, le choix du lieu et de la fonction apparaissent souvent en concurrence, si bien qu’ils peuvent être amenés à devoir privilégier l’un ou l’autre dans leurs choix de mobilité. Notre analyse portant sur les juges des enfants (JE) montre que certains d’entre eux ont passé l’essentiel de leur carrière dans ces fonctions, parfois au prix d’une hypermobilité les amenant à renoncer à s’ancrer dans leur territoire de prédilection. D’autres ont au contraire privilégié l’ancrage dans un territoire donné, ce qui les a parfois amenés à une grande polyvalence quant aux fonctions occupées au cours de leur carrière. Il s’avère en outre que les logiques de mobilité des magistrats aboutissent à une distribution des magistrats répartissant inégalement les types de JE selon le territoire, aboutissant à une sur-représentation des spécialistes dans certains territoires et à une sous-représentation dans d’autres.
En France, le contrôle de la conformité au droit du travail est pris en charge par deux catégories de fonctionnaires rattaché.es au Ministère du travail : les inspecteur.es du travail (catégorie A), et les contrôleur.es du travail (catégorie B), qui n’ont pas de pouvoir de décision administrative. La juridiction de chacun de ces groupes professionnels suit une division du travail qui n’est pas codifiée par le droit : les contrôleur.es sont en charge des entreprises de moins de 50 salarié.es, et les inspecteur.es, de celles de plus de 50 salarié.es. Cependant, depuis la réforme « Ministère fort » de 2013, le corps des contrôleur.es du travail est mis en extinction. Tout.es les contrôleur.es sont invités à passer le « concours réservé d’inspecteur du travail » (CRIT). Celui-ci comporte moins d’épreuves que le concours externe d’inspecteur.e, et donne lieu à une formation plus courte.
Cette transformation morphologique est instructive pour saisir les trajectoires et normes professionnelles différenciées sur lesquelles se fonde l’activité de contrôle dans les entreprises. Dans le cadre d’une thèse portant sur l’interaction entre l’inspection du travail, analysée comme une street-level bureaucracy, et ses différents publics, j’ai été accueillie pendant plusieurs mois dans deux services départementaux de l’inspection du travail. J’ai observé la vie des services, les pratiques professionnelles auprès des publics, et mené des entretiens avec ces agents de contrôle, entre 2017 et 2020. Je me demanderai comment les rapports sociaux de classe, de genre et d’âge s’imbriquent pour fonder la culture professionnelle des agents de contrôle à la fin des années 2000. Que cela nous dit de l’évolution de cette culture professionnelle dans le temps, jusqu’ici décrite comme celle d’un groupe professionnel très attaché à ses valeurs sociales de protection des salarié.es (Szarlej-Ligner, 2017), et des segmentations propres à ce groupe professionnel, jusqu’ici peu analysées ? Nous nous inscrivons ainsi dans l’axe 5 de l’appel à communication.
Nous montrerons tout d’abord que les inspecteur.es entré.es par le concours externe à la fin des années 2000 valorisent la réussite d’un concours de catégorie A et la trajectoire scolaire qui le précède. Leur réticence à voir des contrôleur.es promu.es inspecteur.es par un concours réservé, et les tensions que cela entraîne, mettent en évidence l’importance du capital scolaire et juridique dans la légitimité de ce corps professionnel, et tranche avec les valeurs professionnelles mises en évidence par les générations précédentes d’agents de contrôle. Dans un second temps, nous verrons qu’une deuxième composante centrale de la culture professionnelle des agents de contrôle constitue le contrôle des entreprises. Cette valorisation du « terrain », aussi présente dans d’autres corps d’inspection, donne lieu à des différenciations qui tiennent à la fois au genre et à la classe. D’une part, l’intervention en entreprise peut impliquer de mettre en œuvre des dispositions agonistiques qui ne sont pas partagées de la même façon par tout.es les agents, selon leur position dans les rapports sociaux de sexe. D’autre part, selon leurs trajectoires scolaires et professionnelles, les agents de contrôle n’ont pas les mêmes normes relatives au contrôle des entreprises. Ces variations recouvrent des catégorisations différenciées des entreprises contrôlées en fonction de leur taille et des catégories socio-professionnelles dominantes de chacune d’entre elles. Elles impliquent donc des jugements de classe sur les inspecté.es, et nous renseignent sur les trajectoires sociales différenciées des agents de contrôle.
Bibliographie
Szarlej-Ligner Marie, 2017, Socio-histoire de l’Inspection du travail : une administration comme une autre ?, Thèse de doctorat, Nantes.
Cette présentation s’inscrit dans le cadre plus général d’une thèse en sociologie portant sur le déploiement des missions égalité femmes-hommes dans les universités. Cette communication s’appuie sur une partie de ce matériau de thèse. Je mobilise pour cette enquête des entretiens semi-directifs conduits auprès de personnes en charge de l’égalité, et une base de données construite à partir d’une recension systématique des présentations des missions égalité et des fiches de poste sur les sites internet des universités.