La rédaction d’un CV académique

La rédaction d’un CV académique

Les règles de rédaction du CV académique sont particulières à bien des égards, à commencer par le fait que la règle du « CV en une page » qui s’applique partout ailleurs n’est là pas en vigueur. Attention cependant à ne pas être tenté de le « remplir » artificiellement d’informations mal choisies : mieux vaut un CV court, honnête et efficace, qu’une longue litanie d’informations qui seraient là pour « faire du volume ».

 

 Quelles rubriques dans un CV académique ?

 

– Les expériences de recherche (thèse, post-doctorat, contrats de recherche divers…)

 

– Les expériences d’enseignement : Monitorat, poste(s) d’ATER, vacations… Vous pouvez détailler ces expériences dans une annexe, ou dans le CV directement, mais attention à rester lisible malgré la profusion de détails. Mentionner notamment le niveau d’enseignement (L1, L3, M2…), le type d’enseignements (CM/TD), le nombre d’heures équivalent TD par enseignement, les supports utilisés, le nombre d’étudiants…

 

– Les travaux et publications, soigneusement triés et hiérarchisés, se présentent comme dans une bibliographie (titre, nom de la revue ou édition, numéro, date et lieu de parution). (1) Les ouvrages ; (2) les articles en revue à comité de lecture ; (3) les chapitres d’ouvrages ; (4) les articles en revues sans comité de lecture ; (5) les communications non publiées en colloques, journées d’études, séminaires etc. ; (6) les comptes rendus de lectures ; (7) les rapports de recherche non publiés… Attention : les articles qui sont encore seulement à l’état « d’article soumis », c’est-à-dire qui sont en cours d’évaluation par une revue, s’ils sont mentionnés, doivent l’être en tant que tels et de manière bien visible (dans une sous-rubrique « en cours » par exemple). Ne les ajoutez que s’ils apportent une connaissance nouvelle à votre évaluateur à propos des thématiques sur lesquelles vous cherchez à publier. Ne cherchez surtout pas à « faire du volume » avec des articles simplement « soumis » dans la mesure où n’importe qui peut soumettre un article à une revue, et que leur présence risque de mettre en doute votre honnêteté intellectuelle, donnée importante sinon centrale de l’évaluation de la qualité d’un chercheur.

 

– La formation et les diplômes, de préférence de manière antéchronologique, et jusqu’au bac.

 

– Les expériences d’animation de la recherche (vous dirigez ou avez dirigé un séminaire des doctorants de votre laboratoire, vous participez à une association de doctorants, vous avez participé à l’organisation d’un colloque, vous siégez au bureau d’un RT de l’AFS…) mettez en valeur les responsabilités que vous exercez dans le milieu de la recherche.

 

– Les compétences techniques (langues, informatique… etc.).

 

Comme pour toutes les autres formes de CV, évitez la multiplicaiton des polices, des tailles de caractères, de l’association gras+italique+souligné. Il peut être important pour la lisibilité de mettre en gras des informations jugées importantes, mais mieux vaut rester parcimonieux(se) pour que l’effet de mise en valeur ne soit pas annulé par un trop grande quantité d’informations en gras.

 

Il est d’usage de ne pas mettre de photographie sur un CV académique, ni de renseignements sur votre état civil.

 

Les conseils généraux donnés pour la Qualification restent applicables, en général, pour n’importe quelle candidature académique.













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