Appel à communications du RT43 Sociologie et Religions - Congrès 2025 Toulouse
Appel à communications du RT43 Sociologie et Religions
Plusieurs manières d’appréhender les environnements et les inégalités touchent aux objets dits religieux en sociologie. Les recherches ne sont certes pas entièrement nouvelles, qu’il s’agisse des travaux sur les communautés néo-rurales (Hervieu-Léger et Hervieu [1979] 2005), l’agriculture paysanne (Gervais 2020), la « conversion écologique » d’institutions religieuses (Sadouni 2016, Bertina 2019), ou encore les penseur·es personnalistes pionnier·ères de l’écologie politique (Roy 1992) dans le champ intellectuel. Il s’agit ici de prendre au sérieux les ancrages sociaux et les inégalités (capitaux, relations de pouvoir, etc.) à l’œuvre, ainsi que d’éclairer de nouveaux chantiers de recherche, de « l’éco-spiritualité » (Becci et Monnot 2016) aux mouvements écologistes musulmans (Hancock 2019) en passant par les déterminants sociaux de représentations et de rapports à la « Nature ». Outre les environnements sociaux multiples de la socialisation, l’appel rassemble plusieurs pistes pour penser les pratiques écologiques, les actions collectives et le militantisme, ainsi que les rapports sociaux aux territoires du religieux.
Axe 1 : Pratiques écologiques, pratiques culturelles, pratiques religieuses
Un premier axe consiste à aborder les formes actuelles du religieux sous l’angle d’une sociologie des pratiques culturelles, en portant attention aux effets de position associés à des goûts religieux, à des pratiques et des styles distinctifs. Les études des pratiques religieuses au prisme de catégories courantes et institutionnelles (rythme des pratiques, rapports aux croyances, identification, etc.) sont certes familières en sociologie des religions. En revanche, la place des inégalités, des liens à d’autres types de pratiques et de formes de distinction est plus rarement problématisée avec des outils sociologiques généralistes. Plusieurs travaux ont montré comment les goûts religieux peuvent fonctionner comme des marqueurs de classe, par exemple à travers la diversification des styles au sein d’une même confession (Favier et al. 2023). Bradford Verter (2003) a notamment proposé d’analyser certaines pratiques religieuses éclectiques comme l’une des expressions de « l’omnivorité culturelle » contemporaine : un « mélange des genres » et une ouverture à l’altérité caractéristiques des nouvelles pratiques culturelles des élites sociales (Coulangeon 2021).
Sur le modèle de Christian Pociello (1981) qui, dans sa modélisation des pratiques sportives dans l'espace social, a mis en évidence l’attrait des professions intellectuelles pour les sports de nature, cet axe invite à interroger en particulier les rapports à la nature au sein de l’espace des pratiques et styles de vie religieux. D’abord, à partir d’enquêtes de terrain, on se demandera dans quelle mesure les rapports religieux à l’environnement et les pratiques de spiritualisation de la nature peuvent être interprétés, dans cette perspective, comme des pratiques culturelles distinctives reliées à des capitaux et des positions sociales. L’éclectisme religieux est-il un éclectisme culturel parmi d’autres ou possède-t-il ses logiques propres ? Recoupe-t-il toujours des logiques sociales de distinction ? Ensuite, il s’agira également d’explorer les relations entre le goût religieux pour la nature et l’ouverture à l’altérité culturelle, notamment à travers des références à des traditions religieuses non occidentales ou autochtones caractéristiques d’une forme d’« exotisme religieux » socialement situé (Altglas 2014).
Axe 2 : Engagements religieux, engagements militants et écologies
En divers points de l’espace de la cause environnementale, des enquêtes ont relevé, parfois incidemment, la place qu’occupent des militant·es marqué·es par une socialisation religieuse. Elle est ainsi notable chez les Vert·es (Jérôme 2021), les militant·es décroissant·es de l’économie alternative (Duverger 2018, Ros 2012), les alternatif·ives installé·es en territoire rural (Pruvost 2013, Rozencwajg, 2021), les militant·es du bio (Malié 2023) ou encore les bénévoles de Greenpeace (Ollitrault 2016).
Ce deuxième axe propose ainsi d’aborder la question du lien entre engagement religieux et engagement pour l’environnement. En premier lieu, il peut s’agir d’approfondir les travaux s’intéressant aux croisements entre socialisation religieuse et socialisation militante (Fretel 2004, Pagis 2010, Siméant-Germanos 2009). En quoi l’investissement dans tel ou tel type de collectif, tel ou tel type d’action peut-il procéder de dispositions façonnées dans des contextes religieux ? En termes de pratiques militantes, ces dispositions ont-elles un effet sur les répertoires politiques mobilisés ? Réciproquement, on pourra se questionner sur ce que fait le militantisme écologiste, qu’il soit protestataire ou institutionnel, à des sensibilités façonnées dans des contextes religieux. On pourra également se questionner sur la genèse et les effets de la mobilisation d’un répertoire « spirituel » par certains groupes écologistes (Chamel 2023) ou ce qui se joue à la droite, voire à l’extrême-droite de l’échiquier politique, par exemple autour de la notion d’écologie intégrale (Michel 2020).
En second lieu, cette exploration des liens entre engagements pour l’environnement et engagements religieux invite à s’intéresser à la façon dont organisations militantes et institutions religieuses peuvent se rencontrer autour de l’enjeu écologique. Quels types de circulation et de redéfinitions de l’enjeu écologique sont à l’œuvre dans ces interactions ? Comment les institutions religieuses peuvent-elles se saisir de ces questions pour légitimer leur présence dans l’espace public, à la manière des façons dont elles investissent les débats dits bioéthiques (Mathieu 2020) ?
En troisième lieu, l’axe concerne la façon dont sont et/ou peuvent (ou non) être appropriés, selon les terrains et les contextes, les enjeux environnementaux par les membres de différentes confessions. Les analyses nécessitent une articulation fine avec les rapports sociaux dans lesquels elles et ils se trouvent imbriqué·es comme dans le cas des engagements de musulman·es soucieux·ses d’enjeux environnementaux, mais limité·es par leur minoration sociale (Faure 2021).
De fait, et plus largement, nous incitons les contributions à porter grande attention aux rapports sociaux (de genre, de classe, de race) qui s’imbriquent dans ces relations entre engagements religieux et écologiques. La plupart des socialisations religieuses relevées dans les travaux sur l’écologie sont par exemple des socialisations catholiques : quels sont les liens entre le rapport à la « Nature » structuré par ce type d’éducation religieuse et le rapport à la nature des classes supérieures (Chamboredon 2020), lesquelles structurent encore fortement les luttes environnementales (Combry 2023) ? Réciproquement, la minoration sociale d’une partie des musulman·es les conduit-elle à un moindre engagement dans l’espace public pour la cause environnementale ?
Axe 3 : Espaces, territoires : politiques de gestion de la diversité à partir des territoires
Depuis les années 1980 et le « spatial turn », les analyses portant sur la spatialité des pratiques religieuses se sont développées en montrant à la fois comment les pratiques, croyances et institutions religieuses s’inscrivent dans des territoires spécifiques et comment les territoires participent à la structuration, à l’(in)visibilisation et à la patrimonialisation du religieux.
Cet axe entend poursuivre ces réflexions sur les rapports entre religions et territoires en portant une attention aux inégalités et aux rapports de pouvoir associés aux différents modes d’appropriation des territoires par des individus, des institutions religieuses ou politiques. Une des spécificités des lieux religieux, comme les lieux de pèlerinage, est de se référer à des réalités territoriales, historiques et sociales qui combinent une territorialité proprement géographique et une territorialité symbolique (Debarbieux 1995). Le concept de « géographie morale » de Lawrence Taylor (2007) permet de rendre compte des procédés par lesquels une signification symbolique et des valeurs morales sont associées à des paysages particuliers - des paysages de ruralité, de calme et d’authenticité (Badone 2014). Les territoires peuvent ainsi être réinvestis par des religions instituées ou des mouvements éco-religieux qui redéfinissent la sacralité et la spiritualité à partir de la nature, du rapport à la terre et aux éléments naturels. Dans les milieux urbains, les groupes religieux investissent également l’espace. Si cette stratégie est souvent associée à une mise en visibilité et à une revendication du « droit à la ville » (notamment pour les groupes minoritaires), elle est parfois revêtue d’un symbolisme et d’une volonté de resacralisation de territoires considérés comme l’épicentre de la sécularisation (Saint Blancat 2019).
Les rapports entre religions et territoires sont aussi marqués par les modèles de gouvernance de cultes mis en place par les pouvoirs publics, l’administration locale notamment (Martínez-Ariño 2021). La gestion municipale du religieux s’inscrit ainsi dans des rapports de pouvoir plus larges (entre groupes majoritaires et minoritaires, conceptions normatives sur le religieux, etc.), et elle est façonnée en même temps par les dynamiques urbaines et territoriales contemporaines. La gestion néolibérale des villes, la politique des grands événements culturels et sportifs, les stratégies de végétalisation et de mise en valeur d’aires vertes et piétonnes, ou encore les politiques dites de « mixité sociale », peuvent affecter des expressions religieuses et réciproquement.
Les propositions de cet axe pourront ainsi interroger ces rapports entre religieux, territoires et inégalités en portant une attention particulière aux imbrications des rapports sociaux de genre, de classe et de race, et à leur inscription dans l’espace. Elles pourront réfléchir aux processus de patrimonialisation des religions, aux appropriations matérielles et symboliques des territoires, aux nouvelles formes de valorisation de la nature et de la ruralité en relation avec certains discours et pratiques religieuses et « spirituelles » ou, encore, interroger les stratégies de gouvernance du religieux dans les territoires.
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Les propositions de communication (indiquant les noms et prénoms des auteur·es, ainsi que leurs rattachements institutionnels), d’une longueur comprise entre une demi-page et une page, à déposer avant le 17 janvier 2025 sur le site de l’AFS. La sélection des propositions sera annoncée mi-février 2025.
Pour participer au Congrès, il faudra adhérer à l’AFS et s’acquitter de droits d’inscription. Lors du précédent Congrès de 2023, l’adhésion s’élevait à 41€ pour les non-titulaires et 103€ pour les titulaires ; l’inscription au Congrès à 61€ pour les non-titulaires et 152€ pour les titulaires. Les tarifs pour le Congrès de Toulouse seront légèrement plus élevés (inflation). Les collègues non-titulaires qui ne peuvent être financé·e·s par leur laboratoire pourront, sur présentation de dossier, être exonéré·e·s des droits d’inscription et bénéficier d’une aide pour le transport et le logement. La procédure pour la demande d’exonération des droits d’inscription sera précisée plus tard.
L’accès au Congrès se veut le plus inclusif possible :
* Des dispositifs de lutte contre les violences sexistes et sexuelles seront mis en place.
* Si vous avez besoin de services d’accompagnement en raison d’une situation de handicap, vous pourrez le signaler dans le cas où votre communication est retenue. Le comité d’organisation mettra tout en œuvre pour essayer de répondre à vos demandes.
* Si vous avez besoin de services de crèche pendant le Congrès vous pourrez le signaler au moment de l’inscription. Le comité local essayera de proposer un mode de garde.
Bibliographie
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