AAC - Session croisée RT25 (Travail, organisations, emploi) -RT16 (Sociologie clinique): S’engager pour l’écologie. Sens au travail dans la crise environnementale
S’engager pour l’écologie. Sens au travail dans la crise environnementale
En s’imposant comme un des enjeux principaux des transformations des institutions de l’emploi comme des organisations productives, la question écologique vient interroger à la fois les finalités ainsi que les modes de production et de régulation du capitalisme contemporain. Elle s’impose aux individus comme un potentiel facteur de transformation de l’expérience vécue au travail et participe, diversement et de manière inégale, à la socialisation professionnelle dans et hors l’emploi. Cette session croisée entre le RT16 (Sociologie Clinique) et le RT25 (Travail, organisations, emploi) accueillera des communications portant sur les manières de se représenter ce contexte de bouleversement radical, de le vivre et d’y répondre. Au moins quatre séries de questions peuvent être posées :
- Quelles formes peut prendre la question écologique dans les vies professionnelles et dans le travail des individus ? Il s’agira de documenter et de faire dialoguer ces différentes formes possibles, en interrogeant les modalités de « transition » individuelle et collective à l’œuvre : bifurcation, changement d’emploi, retrait de l’emploi, diminution du temps de travail, transformation de l’activité, engagement davantage critique ou réflexif au travail, pratiques de solidarité ou au contraire distanciation avec le collectif de travail…
- De quelle manière les enjeux écologiques influencent-ils les dynamiques de contestation collective ? Quelle place tiennent-ils dans les luttes professionnelles et syndicales, et comment s'articulent-ils avec les revendications traditionnelles sur le travail et l’emploi ? Dans quelle mesure contribuent-ils à renouveler les formes de lutte, ou à redynamiser les alliances entre monde syndical, collectif associatif et espace politique notamment?
- L’engagement pour l’écologie et l’environnement reconfigure-t-il le sens au et du travail, et si oui de quelle manière ? Dans quelles mesures ces enjeux constituent-ils des motifs de reconversions, de bifurcations professionnelles vers des activités ou des métiers vus comme « plus vertueux » ou « moins nocifs », autrement dit plus « soutenables » au sens social et écologique, mais aussi psychique , du terme ?
- Quels sont les déterminants socioprofessionnels (processus de socialisation, parcours biographiques, contextes, évènements, appartenances, rapports sociaux…) et socio-psychiques qui favorisent tel ou tel rapport à la question écologique au travail ? Le « travail » est ici entendu au sens large et peut recouvrir aussi bien le travail productif, le travail reproductif, le travail militant, le travail de subsistance ou encore et entre autres le travail de recherche d’emploi ou d’accès aux droits sociaux.
En analysant les discours, les histoires de vie, les pratiques et les engagements écologiques en lien avec le travail (en ou hors emploi), il s’agira ainsi de renseigner les ressorts et les limites d’une transformation sociale en cours.
Modalités de soumission des propositions de communication
Les propositions de communication (3000 à 4000 signes, espaces et bibliographie compris) sont à déposer d’ici
le 15 janvier 2025 sur le site de l’AFS.
Elles devront porter centralement sur la question des inégalités et de l’environnement, que l’on pourra comprendre au sens large des environnements professionnels ou des environnements de travail ; mais aussi au sens de l’environnement climatique. Elles devront présenter clairement la nature des matériaux sur lesquels s’étaye la démonstration et indiquer
l’axe de l’appel dans lequel elles s’inscrivent. Un projet de publication est envisagé à l’issue de ce colloque dans le cadre d’un ouvrage collectif.
Calendrier
- 15 janvier 2025 : dépôt des propositions de communication sur le site de l’AFS
- 15 février 2025 : sélection des propositions reçues
- 8 - 11 juillet 2025 : Congrès AFS de Toulouse
Modalités d’inscription
Pour participer au Congrès, il faudra adhérer à l’AFS et s’acquitter de droits d’inscription. Lors du précédent Congrès de 2023, l’adhésion s’élevait à 41€ pour les non-titulaires et 103€ pour les titulaires ; l’inscription au Congrès à 61€ pour les non-titulaires et 152€ pour les titulaires.
Les tarifs pour le Congrès de Toulouse seront légèrement plus élevés (inflation). Les collègues non-titulaires qui ne peuvent être
financé.es par leur laboratoire pourront, sur présentation de dossier, être
exonéré.es des droits d’inscription et bénéficier d’une aide pour le transport et le logement. La procédure pour la demande d’exonération des droits d’inscription sera précisée plus tard.
Modalités d’accès au Congrès
L’accès au Congrès se veut le plus inclusif possible :
- Des dispositifs de lutte contre les violences sexistes et sexuelles seront mis en place.
- Si vous avez besoin de services d’accompagnement en raison d’une situation de handicap, vous pourrez le signaler dans le cas où votre communication est retenue. Le comité d’organisation mettra tout en œuvre pour essayer de répondre à vos demandes.
- Si vous avez besoin de services de crèche pendant le Congrès vous pourrez le signaler au moment de l’inscription. Le comité local essayera de proposer un mode de garde.
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