RT19

Axe RT19 x RT29 : Promesses technologiques, travail médical et pratiques de soin aux personnes ou aux choses 

Promesses technologiques, travail médical et pratiques de soin aux personnes ou aux choses 

Axe inter RT19 (Santé, médecine, maladie et handicap) et  RT29 (Sciences et techniques en société)

  Cet axe vise à explorer les usages et enjeux des technologies dans les pratiques de soin, concernant les personnes (santé, médecine, care) ou les choses (entretien, maintenance, réparation). Proposé par  les réseaux 19 et 29, il invite à la présentation de travaux qui portent sur la santé des individus ou sur leurs conditions d’existence matérielle. Inspiré de l’essor des maintenance et repair studies en France, ce croisement d’objets au sein d’une session commune vise, par la discussion, à nourrir l’étude des pratiques et des technologies médicales à partir des travaux sur les objets et infrastructures matérielles, et inversement à introduire des questions fortes dans les SHS en santé au sein des études sur les objets. Les communications pourront par exemple soulever des enjeux d’inégalité d’accès aux soins de soi, de ses conditions d’existence ou de travail : qui est en mesure d’entretenir son logement, de prêter attention à son alimentation ou de consulter un.e psychothérapeute ? Aussi comment les transformations technologiques affectent-elles les espoirs, les rapports de pouvoirs et les dissymétries de connaissances entre des professionnels de santé et des bénéficiaires, des entreprises et des usager.e.s ? Les travaux intéressés par les effets du développement des technologies numériques - comme les algorithmes d’aide au diagnostic ou la télémédecine - sur l’accès au soin ou sur la relation professionnelle/usagère seront les bienvenus. Comment les attentes, les besoins ou les réserves des individus (patients, travailleurs, usagers, consommateurs) sont-ils pris en compte dans les processus de conception, d’évaluation et de régulation des outils de soin ? Dans quelle mesure les patientes, les travailleuses ou les usagères peuvent-elles faire entendre leurs voix et faire valoir leurs droits à l’entretien de leur santé ou à celui de leurs environnements ? Les dynamiques étudiées dans les communications pourront également porter sur les promesses, les attentes et les controverses qui entourent les innovations sociotechniques : qui sont les concepteurs et promoteurs de ces technologies ? Comment mobilisent-ils ces promesses dans leurs discours ? Avec quelles finalités du soin - aux personnes ou aux choses - sont-elles mises au point et mobilisées ? Sont encouragées les enquêtes portant sur les conceptions du soin que ces technologies embarquent et comment elles se transforment au gré de leur circulations entre plusieurs arènes (scientifiques, industrielles, politiques, etc.). En médecine, à quelles conditions ces outils affectent-ils la santé des populations (utilité des bases de données de santé, de la médecine de précision) ? Les propositions portant sur les dynamiques d’appropriation, de co-conception ou de subversion de ces technologies (piratage, statactivisme, pratiques d’auto surveillance, self-care etc.) seront aussi les bienvenues. Ou encore, comment le développement d’outils émergents renouvelle-t-il les formes de la critique, les activismes (thérapeutique, environnemental…) et les savoirs profanes ? Les travaux présentés pourront en outre s’intéresser aux pratiques de maintenance des machines, des instruments et des infrastructures (comme les hôpitaux) qui rendent possibles la concrétisation de ces promesses sur le temps long de leur inscription dans les pratiques de santé. Seront particulièrement appréciés les travaux empiriques, y compris de jeunes recherches et enquêtes en cours, auprès des institutions, acteurs professionnels et récipiendaires de soin : qu’il s’agisse d’industriels, de régulateurs, de médecins, de patients ou encore d’utilisateurs d’outils et de technologies, etc.  

Modalités de soumission :

Les propositions de communication sont à déposer ci-dessous au plus tard le 31 janvier -> date repoussée au 3 février à minuit ! 

Le format attendu des propositions est de 3 000 signes maximum, comprenant :

– le titre,

– l’objet de recherche,

– la question de recherche ou la problématique,

– le ou les dispositifs méthodologiques mobilisés,

– les principaux résultats,

– Merci de mentionner également s’il s’agit d’un travail de thèse en cours.

Les propositions seront sélectionnées de manière anonymisée en fonction de leur qualité scientifique et de l’intérêt du matériau empirique mobilisé. Pour répondre à cet appel à communication, merci de vous connecter sur le site https://afs-socio.fr/ et de vous référer aux tutoriels fournis par l’association.













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