Session croisée RT16 (sociologie clinique) et RT22 (Parcours de vie et dynamiques sociales).     Parcours de vie et histoires de vies :  penser des intersections fécondes   Le parcours de vie tel qu’il est conceptualisé par Elder (1994)[1] permet de penser et de comprendre les vies des individus dans des contextes sociétaux et historiques, ainsi que la manière dont ils et elles se projettent dans leur passé ou leur futur. Les récits, dont elles et ils produisent la cohérence, constituent une question importante de la biographisation en sociologie. Deux aspects participent ainsi de l’analyse du parcours de vie, en tant que méthode et pratique de subjectivation d’une part, en tant qu’ensemble de normes à partir desquelles les personnes interagissent, régissent leur vie d’autre part. En sociologie clinique, l’histoire de vie est envisagée dans ses dimensions sociales : habitus et dispositions acquis par une socialisation, expérience vécue des rapports sociaux et des évènements historiques marquants – guerres, migrations, …-, interactions avec des personnes signifiantes. Cette approche pense l’articulation de ces processus sociaux avec  ceux qui relèvent aussi du psychique, ancrés eux dans des singularités familiales et des évènements biographiques singuliers. Les dispositifs permettant d’expliciter et de sociologiser les histoires de vie constituent un outil de recherche et d’intervention émancipateur (De Gaulejac, 1999[2]). L'objectif de cette session est de croiser ces deux perspectives : celle de la sociologie des parcours de vie et celle des histoires de vie en sociologie clinique, tant d’un point de vue théorique que méthodologique. A partir de recherches passées ou en cours, les communications pourront porter sur des questions telles que : comment et en quoi les approches parcours de vie et histoires de vie se complètent-elles ou se répondent ? En quoi elles diffèrent ? Que cherche-t-on et arrive-t-on à mettre en évidence avec l’un ou l’autre ancrage ? Comment la dimension subjective et réflexive est-elle appréhendée, dans ces deux  approches ?...   Les propositions de communication (1 page, environ 3.500 caractères, hors bibliographie) sont attendues pour le 31 janvier, elles devront être déposées sur le site de l’AFS. Elles seront examinées par les membres du bureau qui vous reviendront vers vous courant février. Les propositions de communication, indiqueront la problématique, la méthodologie et les données mobilisées, voire les principaux résultats, qui seront présentés lors du congrès. Elles comporteront : -Nom et prénom du/des auteur.e.s -Adresse(s) électronique(s) - Fonction(s) - Institution(s) de rattachement - La session croisée dans laquelle s’inscrit la proposition - Les mots clés (5 max.)   De plus, les propositions doivent être envoyées aux responsables du RT22 Pierrine Robin (pierrine.robin@u-pec.fr) et Catherine Négroni (catherine.negroni@gmail.com) en précisant bien la session dans laquelle s’insère la communication.   [1] Elder, G. H. (1994). Time, human agency, and social change: Perspectives on the life course. Social Psychology Quarterly, 57(1), 4–15. https://doi.org/10.2307/2786971 [2] Gaulejac V de, L'histoire en héritage. Roman familial et trajectoire sociale, Paris, Desclée de Brouwer, coll. « Sociologie clinique », 1999