AAC conjoint RT 16 (sociologie clinique) et RT 18 (relations professionnelles)
Session croisée RT 16 Sociologie clinique et RT 18 Relations professionnelles.
Engagement et malaise syndical : une approche par la subjectivité et les émotions.
Qu’il s’agisse d’envisager des formes traditionnelles ou plus contemporaines d’engagement et de militance, l’action syndicale est assez traditionnellement envisagée du point de vue : des enjeux sociaux auxquels elle contribue; des valeurs et dimensions normatives dont sont porteurs les militants ; des formes de contestation qui leur sont spécifiques et de leur renouvellement; des structures qui soutiennent cette action ; ou encore, des difficultés que révèle leur inscription dans la société contemporaine. Pour une large part, le militant syndical est pensé au travers de ses structures (sociales, institutionnelles ou organisationnelles) et de sa position (permanent, militant, affilié…). L’invitation faite dans cette session croisée consisterait davantage à le penser du point de vue du « sujet » (au sens clinique et psychanalytique) et des processus subjectifs, en s’interrogeant sur la place des parcours biographiques, de l’engagement subjectif, du vécu militant… dans la saisie des enjeux contemporains du syndicalisme et du « nouveau militantisme ».
Deux de ces enjeux – au moins – paraissent plaider pour cette ouverture et servir de porte d’entrée aux propositions de communication adressées à cette session. D’une part, il y a les questions soulevées par la diversification des formes d’engagement et l’émergence d’un « nouveau militantisme » se développe autour d’actions plus localisée, moins issues des stratégies institutionnelles que d’une indignation ancrée dans l’instant, accordant une place plus importante au je et à l’émotion ou empruntant à d’autres formes d’actions critiques (notamment artistiques) accordant une plus grande place au subjectif. D’autre part, une entrée par la subjectivité ou par l’émotion apparaît également féconde pour questionner les ressorts d’un malaise militant perceptible dans de nombreux discours qui, non seulement questionne chez certains le sens de leur engagement mais affecte également la santé et la santé mentale des syndicalistes militants et professionnels.
Les propositions pourront porter sur : des situations particulières d’action militante, des réalités de travail au sein de structures syndicales, la confrontation possible entre « militantisme traditionnel » et « nouveau militantisme » ou encore, sans exhaustivité, sur des parcours militants illustratifs des évolutions contemporaines de la réalité militant.
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