RT18

AAC RT18/RT25 Lille 2021: Vers une numérisation du travail et des relations professionnelles

Le "changement" dans les relations de travail a un volet technologique avec la poursuite de que certain.es nomment la « numérisation » du travail. Dans ce sens, les évolutions du droit du travail ont été justifiées par la volonté de « construire les bases d’un nouveau modèle social à l’ère du numérique » (titre III de la Loi n° 2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels). Le « droit à la déconnexion » ou le télétravail constituent ainsi par exemple des « nouveaux » objets de la négociation collective, d’autant plus dans le contexte de la pandémie mondiale qui a impliqué un passage massif en télétravail, sans que l’on en mesure bien les effets sur les travailleur·ses et sur les collectifs de travail. Il convient alors d’interroger autant ce que cette « numérisation » du travail fait aux travailleur·ses que la manière dont elle transforme les objets de régulations, les manières de dialoguer et de consulter, poussant les organisations collectives à davantage avoir recours au numérique : usage des réseaux sociaux, développement de plateformes d’assistance numérique, lancement de consultations électroniques, etc. Ces usages peuvent conduire à transformer et à renouveler les liens qu’entretiennent élu·es, adhérent·es, militant·es et travailleur·ses. Co-organisée par le RT25 Travail, organisations, emploi et le RT18 Relations professionnelles, cette session propose d’étudier la régulation des changements technologiques et leur utilisation par les organisations collectives, en prenant en compte ce que ces transformations font au travail, aux travailleur·ses et aux régulations du travail. Ces questionnements sont particulièrement féconds pour étudier les rapports de genres et de rapports sociaux de sexe. Quel est l’impact du télétravail pour les femmes ayant en charge aussi le travail domestique ? Comment cela s’exprime ? Quelles sont leurs revendications spécifiques ?
Les propositions de communication préciseront la démarche de recherche adoptée. L’analyse de cas étrangers ou la comparaison internationale sont les bienvenues. Elles sont à déposer avant le 30 janvier 2021 sur le site de l’AFS (voir en bas de cette page). Elles doivent impérativement indiquer le ou les axes dans lesquelles elles peuvent s’insérer. Afin d’organiser la discussion scientifique, les auteur·es des propositions acceptées devront envoyer une version détaillée de leur contribution (30 000 à 50 000 signes tout inclus) avant le 1er juin.
 












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