RT26

AAC du RT 26 - Réseaux sociaux (AFS 2025)

S’inscrivant dans la thématique générale du congrès de 2025 de l’Association Française de Sociologie, le réseau thématique 26 « Réseaux sociaux » regroupera les communications utilisant l’analyse des réseaux sociaux (ARS) et/ou ses concepts. Dans cette session, tant méthodologique qu’empirique, nous accueillerons des présentations qui, soit utilisent les méthodes et les approches de l’ARS (réseaux égocentrés, réseaux complets ou chaînes relationnelles), soit s’intéressent aux réseaux ou relations sociales en tant qu'objet de recherche. Les approches quantitatives, qualitatives, et mixtes sont ainsi toutes les bienvenues. Sans s’y limiter, nous proposons aux contributeurs/trices de réfléchir à partir des axes thématiques suivants : 1) Parcours et réseaux sociaux : quelles mobilisations pour l’environnement ? [session croisée avec le RT22 « Parcours de vie et dynamiques sociales », voir section spécifique sur la page du RT] Les dernières années ont été marquées en France par d'importantes mobilisations en faveur de la préservation de l'environnement, s’inscrivant dans différents registres de luttes collectives (Notre-Dame-des-Landes, Sainte-Soline, Marches pour le Climat, etc.). Aux Suds, se multiplient les mobilisations contre les extractions minières ou les déforestations massives. Regroupant des profils sociologiques variés, de militant-e-s chevronné-e-s aux personnes mobilisées de manière plus occasionnelle, cet axe propose d’explorer les modes d’engagement individuel et d’organisation collective, en ligne et hors-ligne, autour des enjeux environnementaux. Les communications pourront analyser comment et pourquoi des individus s’engagent dans ces mobilisations. Les changements, plus ou moins significatifs dans les parcours de vie, sont souvent liés à des formes de réflexivité et à l'apparition d'émotions (colère, peur, anxiété, etc.), à des phénomènes d’éco-anxiété, à des "prises de conscience" et à la sensibilisation d'une diversité d'acteur·ices. Les communications pourront aussi s’intéresser plus largement aux structures que prennent les réseaux d’acteurs qui participent à ces luttes : comment et avec qui ces dynamiques se construisent-elles et se développent-elles ? En quoi les personnes se trouvent impliquées en tant que militant-e-s ou acteur-rice-s dans leurs  parcours de vie ? Dans quels contextes et dans quelles conditions sociales ? Quelles sont leurs dynamiques de formalisation? Comment parviennent-elles, ou non, à sensibiliser les différents publics et à s'étendre?

2) Inégalités sociales et climatiques et réseaux de solidarité

Les événements climatiques extrêmes, de plus en plus fréquents dans un contexte de changement climatique, engendrent des conséquences économiques et sociales souvent dévastatrices, rendant de nombreux individus vulnérables. Ces événements (inondations, sécheresses, feux de forêt, etc.) peuvent générer ou réactiver des solidarités locales ou plus globales, voire susciter de nouvelles formes d’entraides éphémères ou plus durables. Dans les pays du Nord, les systèmes d'assurance et d’indemnisation sont mis à l'épreuve par la récurrence d’évènements de plus en plus imprévisibles. Dans les pays du Sud, les réseaux de solidarité viennent souvent en aide là où les mécanismes formels d'assurance font défaut. Cet axe visera à analyser comment les inégalités économiques et sociales sont exacerbées ou atténuées à travers ces crises et comment des solidarités se manifestent ou sont réactivées. 3) Transition écologique, lutte contre les inégalités et réseaux de politiques publiques Cet axe propose de se pencher sur les réseaux, qu'ils soient formels ou informels, qui influencent la conception et la mise en œuvre des politiques publiques en matière d'environnement et de lutte contre les inégalités économiques et sociales. Il s’agira d’analyser les interactions entre acteurs sociaux, décideurs et institutions dans le cadre de la définition des priorités politiques face aux défis sociaux et environnementaux. Les communications pourront chercher à comprendre comment ces réseaux peuvent à la fois favoriser et entraver l'intégration des préoccupations d'inégalités dans les politiques environnementales, et comment ils peuvent contribuer à une transition écologique juste et équitable. 4) Les outils d’analyse pour étudier la dynamique des relations Saisir les dynamiques relationnelles et réticulaires nécessite de déployer des méthodes d’analyses et des cadres conceptuels. Les chercheurs en analyse de réseaux ont développé des outils et des notions pour saisir la structure des réseaux égocentrés ou complets : intermédiarité, centralité, clusters, trous structuraux, triades… Ils savent décrire finement les relations sociales : force des liens, homophilie, polyvalence… Ils savent enfin suivre les ressources qui se diffusent à travers les réseaux en formant des chaînes relationnelles. Les communications pourront ainsi s’attacher à montrer dans quelle mesure les outils, notions et indicateurs propres à l’analyse de réseaux permettent de saisir les dynamiques des réseaux et des relations ou l’impact des réseaux et des relations sur les changements sociaux. Les communications pourront aborder les défis méthodologiques et conceptuels qu’attendent les sociologues des réseaux dans un monde qui change et qui devient notamment de plus en plus numérique. Toutes les thématiques de recherches mettant la focale sur l’étude des relations ou de leur structure sont bienvenues même si elles ne traitent pas ces quatre axe frontalement. Les communications en anglais sont également les bienvenues.   Pour participer au Congrès, il faudra adhérer à l’AFS et s’acquitter de droits d’inscription. Lors du précédent Congrès de 2023, l’adhésion s’élevait à 41€ pour les non-titulaires et 103€ pour les titulaires ; l’inscription au Congrès à 61€ pour les non-titulaires et 152€ pour les titulaires. Les tarifs pour le Congrès de Toulouse seront légèrement plus élevés (inflation). Les collègues non-titulaires qui ne peuvent être financé.e.s par leur laboratoire pourront, sur présentation de dossier, être exonéré.e.s des droits d’inscription et bénéficier d’une aide pour le transport et le logement. La procédure pour la demande d’exonération des droits d’inscription sera précisée plus tard. L’accès au Congrès se veut le plus inclusif possible : * Des dispositifs de lutte contre les violences sexistes et sexuelles seront mis en place. * Si vous avez besoin de services d’accompagnement en raison d’une situation de handicap, vous pourrez le signaler dans le cas où votre communication est retenue. Le comité d’organisation mettra tout en œuvre pour essayer de répondre à vos demandes. * Si vous avez besoin de services de crèche pendant le Congrès vous pourrez le signaler au moment de l’inscription. Le comité local essayera de proposer un mode de garde
Pour répondre à cet appel à communication, merci de vous connecter :













Paiement en cours

S'il vous plaît ne pas actualiser la page ou utiliser le bouton retour